Aveyron | Par eva dz
Plus que jamais, le Service de remplacement a besoin de ses adhérents pour assurer sa mission : donner la possibilité aux agricultrices et agriculteurs de se faire remplacer pendant leurs absences sur leur ferme. Pleinement mobilisés, les responsables professionnels et l’équipe administrative comptent sur l’implication de tous toute l’année… et pas seulement en cas de coup dur et à la dernière minute !
«Le Service de remplacement est une association créée par des agriculteurs, pour des agriculteurs pour leur permettre de se libérer du temps». D’emblée, Jérôme Valière, président du SR 12 met les points sur les I et rappelle la raison d’être de cette structure agricole. «Il ne s’agit pas d’une entreprise de services que l’on appelle juste quand on en a besoin !», regrettant au passage l’exigence voire l’intransigeance de certains utilisateurs… «Mais bien une association qui vit grâce l’implication de ses bénévoles et à l’engagement de ses adhérents !», souligne-t-il.
Et pour mener à bien sa mission, le Service de remplacement essaie de «coller le plus possible aux besoins des agricultrices et agriculteurs qui le sollicitent» grâce à la mobilisation de ses responsables de planning, répartis par secteur sur tout le département, joignables en permanence. Sans oublier l’appui de l’équipe administrative qui décharge l’adhérent de toutes les formalités. «De l’implication de chacun, depuis l’adhérent utilisateur au bénévole gestionnaire de planning, dépend la bonne marche de notre association. Et nous avons l’impression que tout le monde n’en a pas conscience ou ne le sait pas !», confie Jérôme Valière, qui, soutenu par son conseil d’administration, a tenu à réaliser cette petite mise au point.
Des droits et des devoirs
Pour rappel, le Service de remplacement est soumis à un règlement intérieur qui définit les droits mais aussi les devoirs de chaque adhérent. «Plus il y a d’adhérents qui jouent le jeu du remplacement régulièrement tout au long de l’année et en anticipant le plus possible leurs besoins, et plus nous serons en capacité d’assurer un service souple et efficace, avec des agents disponibles», argumente le président. «Nous le savons, notre activité est fluctuante, aléatoire au fil des demandes de remplacement des adhérents mais si nous voulons garder nos agents, leur proposer des contrats de longue durée, nous devons aussi leur assurer une activité régulière toute l’année. D’où la nécessité de jouer le jeu du remplacement même en périodes plus calmes…», encourage-t-il.
«On compte sur vous !», c’est le message que Jérôme Valière veut transmettre. Pour encourager à solliciter de manière plus régulière le Service de remplacement, l’association envoie de temps en temps un SMS de rappel à ses adhérents : «Le remplacement, ce n’est pas un besoin du quotidien, nous le comprenons tout à fait mais parfois il est bon de se rappeler au bon souvenir de chacun ! Dire que l’on existe ! Ce SMS alerte simplement les adhérents sur les disponibilités du planning. C’est une façon aussi de dire que tout le monde doit être concerné !», explique le président du SR 12, encourageant les adhérents à y répondre.
Conforter les emplois
Remplir les plannings permet de conforter l’emploi des agents en CDI tout comme les postes de vacataires : «plus notre volume d’activités sera important et régulier, plus il sera aussi facile pour nous de donner de la souplesse à notre fonctionnement mais aussi de garder nos salariés, nos vacataires et d’attirer aussi de nouvelles personnes parce que le recrutement est aussi l’un de nos cheval de bataille», poursuit Jérôme Valière. Il en appelle aussi d’ailleurs à tous les adhérents : «chacun peut jouer un rôle de «détecteur» de candidatures d’agents, grâce à leur réseau, en en parlant autour d’eux : voisins, famille, amis… pourraient être intéressés par un job d’été au SR !». L’implication des adhérents est aussi un facteur de réussite des missions de remplacement pour les agents. Et de rappeler que les agents du service de remplacement bénéficient régulièrement de formations pour renforcer leurs compétences, favoriser leur polyvalence… en vue toujours d’offrir le meilleur service aux adhérents.
«Le Service de remplacement n’est pas une assurance de dernier recours mais bien une association animée de valeurs, de missions, au service de ses adhérents, à condition que chacun s’y implique», termine Jérôme Valière.
Eva DZ
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