Aveyron | Par eva dz
Le Service de remplacement de l’Aveyron célébrait ses 50 ans, mardi 5 avril à Olemps. Agents de remplacement, responsables de plannings, adhérents, partenaires… étaient réunis pour mettre en avant l’utilité de ce service, «indispensable» pour assurer l’avenir de l’agriculture.
«50 ans ça se fête mais nous avons voulu le fêter utilement !», a introduit Jérôme Valière, président depuis 3 ans du Service de remplacement de l’Aveyron. Dans les faits, tous les acteurs du Service étaient invités à se retrouver : adhérents, responsables de planning, agents de remplacement, équipe administrative, partenaires… les responsables d’hier et d’aujourd’hui pour jeter un coup d’œil dans le rétroviseur mais aussi pour préparer l’avenir !
Dans cette optique, le Service de remplacement de l’Aveyron avait convié des élèves d’établissements agricoles du département à venir échanger sur leur vision du métier actuellement et celle dans les années à venir. «Si nous voulons construire des projets, il faut le faire en cohérence avec les attentes des futurs agriculteurs et agents de remplacement», a expliqué Jérôme Valière. Parce que l’une des difficultés du Service de remplacement, en Aveyron comme ailleurs, est bien le recrutement des agents. André Bedou, agriculteur dans le Lot, vice président du SR Occitanie, l’a confirmé à l’échelle régionale et Nicolas Sarthou, président de SR France, à l’échelle nationale.
En 2021, 202 salariés, soit 46 ETP, ont réalisé 10 240 journées de remplacement (soit +8 000 heures par rapport à 2020), un chiffre jamais atteint ! Et 1 450 agriculteurs adhèrent au SR. Le remplacement pour accident, maladie est le premier motif, suivi de près des congés maternité et paternité qui ont pris beaucoup d’ampleur du fait de l’évolution de ce dispositf en agriculture. Les mandats professionnels, la formation puis les vacances sont les autres motifs de remplacement sollicités par les agriculteurs en Aveyron.
Eva DZ
service+remplacement