Aveyron | Par Jérémy Duprat

Le CNGRA statue sur les pertes sécheresse

11 départements vont bénéficier d’une indemnisation accélérée au titre des calamités agricoles induites par la sécheresse de ces derniers mois.

Des dégâts particulièrement prononcés dans l’élevage, a annoncé mardi 18 octobre le Comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA). Le Comité a identifié des zones pour lesquelles les pertes constatées sont suffisamment importantes pour faire l’objet d’une reconnaissance accélérée. Le paiement d’acomptes est porté à 50% au mois de novembre, au titre d’une pré-reconnaissance. Le solde, quant à lui, devrait être distribué en décembre. Au plus tard en janvier.

Ces zones identifiées dans et autour du Massif Central, recouvrent 11 départements : l’Ardèche, l’Aveyron, le Cantal, la Drôme, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, le Rhône et le Tarn. La décision du 18 octobre acte «une reconnaissance initiale sur la base d’un taux de perte provisoire». Le ministère espère ainsi «éviter une décapitalisation non contrôlée». De nombreux éleveurs vendent déjà une partie de leur cheptel qu’ils n’arrivent plus à nourrir, par manque d’herbe récoltée ou faute de capitaux pour acheter des aliments excessivement chers.

Désormais, trois objectifs sont affichés par la FDSEA. «Il y a deux critères qui ne nous conviennent pas. Le taux de perte individuel d’abord puisqu’ils comptent prendre 30% de la perte, alors que nous demandons 40% comme pour la viticulture l’année dernière. Ensuite, la bataille des données météo : nous militons pour la prise en compte des données recueillies sur le terrain puisque certaines données et cartes sont bien en dessous de la réalité des pertes. Et puis, il y a cette histoire de valorisation de l’UF : elle est à 1,14 euro. Ce n’est pas suffisant, nous ne pouvons qu’espérer améliorer les choses désormais», fait valoir Laurent Saint-Affre lors du conseil de la FDSEA.

Jérémy Duprat

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