National | Par Didier Bouville
«Le président a souhaité nous demander de continuer à mettre la pression. La pression sur les filières, la pression sur la grande distribution», a lancé Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, à la sortie du Conseil des ministres du 21 octobre.
«Le compte n’y est pas. (…) Il n’est plus possible que les agriculteurs soient rémunérés à un prix inférieur à ce que cela leur revient», justifie-t-il. Si lors de sa première année d’existence, la mise en place de la loi Egalim a pu être hésitante, Bercy comme Varenne souhaitent «aller plus loin».
«Peut-être que les coûts de production dans certaines filières sont arrivés un peu tardivement, mais maintenant ils sont là. Tout le monde sait à quoi s’en tenir, donc pour ceux qui ne joueront pas le jeu, il faudra durcir les choses», insiste Didier Guillaume, qui évoque des sanctions.
Sur les négociations commerciales annuelles dont les préparatifs sont en cours, «très clairement, il faut aller beaucoup plus loin dans les différentes filières et c’est tout l’enjeu des semaines qui s’ouvrent maintenant», renchérit Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.
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