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Le 2 mars, une quinzaine d’entreprises du monde agricole et de l’agroalimentaire (Terrena, Danone, l’Anefa, Terreos, Ania…) étaient présentes sur le stand de la FNSEA au Salon de l’agriculture, pour rencontrer des candidats potentiels. Ce « job dating » organisé par la FNSEA a rassemblé plus d’une centaine de candidats à la recherche d’un poste lié à la production agricole mais aussi aux fonctions support dans ce secteur dynamique et porteur d’emploi. Par sessions de 20 minutes, les candidats, plutôt jeunes et majoritairement diplômés d’un Bac + 5 se sont succédés pendant trois heures, signe d’une véritable appétence pour ce type d’évènement. Devant la satisfaction partagée, tant par les candidats que par les entreprises, la FNSEA devrait renouveler cette initiative.

Didier Bouville

Ce 2 mars, VIVEA et le FAFSEA, financeurs respectifs des exploitants et des salariés agricoles ont signé deux conventions au Salon de l’Agriculture. Les objectifs de ce rapprochement ont été rappelés par Christiane Lambert, directrice de VIVEA et par ailleurs présidente de la FNSEA : certifier la qualité en renforçant le contrôle sur les organismes de formation et accompagner les agriculteurs à travers le Conseil en évolution professionnelle (CEP). D’une part, le volet contrôle vise à mettre en cohérence les méthodologies de contrôle de qualité, à définir les échantillons des organismes communs contrôlés et à partager les résultats de ces contrôles ainsi que les décisions de déréférencements. L’action sera menée avec « une répartition coordonnée entre le FAFSEA et VIVEA » annonce Christiane Lefeuvre, présidente du FAFSEA. Quant à la réinsertion professionnelle, elle consiste à « mettre à disposition des bénéficiaires nos conseillers en évolution professionnelle » explique Jérôme Despey, secrétaire général du FAFSEA.

Didier Bouville

L’Institut de la Coopération agricole a présenté ses deux axes d’action face aux défis nouveaux de la compétitivité, le 2 mars au salon de l’agriculture. L’Institut s’adresse d’une part aux jeunes coopérateurs, à travers la formation Cybèle, qui fidélise des jeunes exploitants capables de prendre des responsabilités et des initiatives sur leurs territoires, mais aussi à travers le concours « Inventez les coopératives agricoles de demain », qui à pour but de faire découvrir le métier d’agriculteurs et les coopératives aux étudiants de l’enseignement supérieur. D’autre part, l’Institut de la coopération agricole entend faciliter l’accès à la connaissance sur les thématiques qui lui sont chères, auprès des salariés. Ainsi, le nouveau MOOC (cours en ligne) de la Coopération, sortira le 3 avril 2017 sur la plateforme France Université Numérique (FUN), et l’institut lance Coop Academy, première offre d’apprentissage social en ligne sur les enjeux de la coopération agricole. Destinée aux 160 000 salariés du secteur, elle leur permettra d’apprendre de nouvelles compétences en ligne à travers 20 modules thématiques allant de la qualité au transport, et des sujets transversaux comme la culture digitale ou le fonctionnement d’une coopérative.

Didier Bouville

La FNSEA, Jeunes agriculteurs, la Coordination rurale et la Confédération paysanne ont délivré le 2 mars un message commun en faveur de l’élevage. Face à la montée en puissance des associations anti-viande qui profitent de la médiatisation du salon de l’agriculture pour mettre en avant leurs idées, les organisations ne souhaitent pas attaquer le véganisme en tant que tel mais tiennent à rappeler qu’une majorité de Français consomment encore de la viande avec plaisir, et demandent donc le respect de l’ensemble de leurs métiers. « L’élevage participe au dynamisme économique et culturel des territoires, façonne nos paysages, ne l’oublions pas ! Son bilan environnemental est positif avec la valorisation des 13 millions d’hectares de prairies, joyaux de biodiversité et puits de carbones irremplaçables (…). Les protéines animales ont toute leur place dans notre équilibre alimentaire d’omnivore, comme l’affirment de très nombreux médecins et nutritionnistes. Pour toutes ces raisons, nous n’acceptons pas les insultes proférées en direction des éleveuses et des éleveurs par une minorité de provocateurs à l’occasion du Salon de l’Agriculture », indiquent les organisations.

Didier Bouville

« Le dispositif national retenu » quant à la mise en œuvre de la gestion par les régions des fonds Feader « ne sera jamais efficace » a alerté Philippe Mangin, vice président du Conseil régional Grand-Est, le 1er mars. A l’occasion d’une conférence de presse organisée au Salon de l’agriculture, Régions de France a fustigé les dysfonctionnements logistiques de l’Etat qui retardent, de plus d’un an à certains endroits, le versement des aides aux agriculteurs. « Le ministre de l’Agriculture n’a pas toujours été franc en laissant entendre que les retards étaient le fait des régions alors que c’est l’outil de gestion national (le logiciel informatique dédié, Osiris, NDLR) qui ne fonctionne pas » a regretté Philippe Richert, président de Régions de France. La situation devrait se débloquer courant mars semble-t-il. Pour Régions de France, il faut retenir la leçon de cet échec et permettre aux régions d’être seules gestionnaires de ces fonds, sans « le paravent national ». D’autant plus que les régions, qui travaillent de concert avec la profession agricole, sont les mieux placées pour orienter leurs politiques agricoles en fonction des spécificités des territoires estime Régions de France.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll et son homologue du Commerce extérieur Matthias Fekl ont annoncé le 1er mars au Salon devant le Pavillon des vins une stratégie offensive à l’export agricole et agroalimentaire, basée sur une « stratégie des terroirs ». « Toutes nos boussoles sont basées sur la qualité et les indications géographiques », a insisté Matthias Fekl. Quand les négociations d’accords commerciaux ne prennent pas en compte les signes d’origine et de qualité, « nous en tirons les conclusions », et c’est ainsi que « j’ai demandé qu’on mette fin à la négociation sur le Tafta ». Le ministère de l’Agriculture réorganisera les ambassades pour que les attachés agricoles aient plus de moyens de partager la veille et d’appuyer les entreprises, notamment les PME. Cette volonté gouvernementale part du constat que les filières agricoles « donnent des signes de faiblesse à l’export » sur le marché intra-européen, en particulier avec l’Espagne et la Pologne, a fait remarquer Catherine Geslain-Lanéelle, directrice générale de la DGPE (ministère de l’agriculture).

Didier Bouville

Le 21 février, le conseil d’administration de l’Assemblée générale des producteurs de blé (AGPB) a renouvelé le mandat de Philippe Pinta à sa présidence. Ce dernier entend porter douze propositions pour « Produire plus, produire mieux » à l’approche des élections présidentielles. Eric Thirouin est élu secrétaire général. Ont également été élus vice-présidents Dominique Chambrette, Damien Greffin et Rémi Haquin ainsi que les secrétaires généraux adjoints Jean-François Isambert, François Jacques et Benoît Pietrement. Enfin, le poste de trésorier est confié à François Barret.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a prévenu que ceux qui pensent qu’il faut en finir avec l’Union européenne et avec la PAC doivent s’attendre à voir les exportations s’effondrer, quitte à provoquer une surproduction, mardi lors du Salon de l’Agriculture. «Que ceux qui pensent que c’est une solution réfléchissent bien. Il ne faut pas qu’il viennent me voir après pour me dire qu’ils veulent exporter un peu plus. Si c’est ça la solution chacun devra prendre conscience que tout ce que nous exportions, on ne pourra plus l’exporter et qu’il faudra le consommer au niveau national», a déclaré le ministre devant quelques journalistes. Prenant l’exemple du lait, il a rappelé que la production française est «autour de 25 à 26 milliards de litres de lait». «On en exporte entre 6 et 7 milliards. Si on ne les exporte plus, et qu’on veut garder la même production, il faudra que la consommation française augmente de 7 milliards de litres», a fait valoir le ministre.

Didier Bouville

Le 28 février, le Crédit agricole et Jeunes agriculteurs ont dévoilé, au Salon de l’agriculture, un «nouveau dispositif d’accompagnement personnalisé pour les jeunes agriculteurs» qui s’est traduit par la signature d’une convention de partenariat. L’offre nationale, déployée par les caisses régionales dès mars 2017, intègre: «un prêt à l’installation avec davantage de souplesse pour faire face aux aléas, un volet assurantiel incitatif pour intégrer dès l’installation la gestion des risques en agriculture, une offre monétique avantageuse pour développer les circuits courts, un volet e-commerce pour ceux qui souhaitent créer leur boutique internet et une offre de télésurveillance pour l’exploitation».

Didier Bouville

Dans un communiqué du 28 février, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a rappelé certains éléments quant aux négociations commerciales qui devaient se clôturer le soir même. Ainsi, elle «confirme l’objectif de hausse de 5 à 10%» des prix demandés à la distribution par les «selon les catégories pour assurer la remontée du prix du lait aux producteurs». Elle salue «l’initiative de certains distributeurs qui ont accepté de jouer le jeu en acceptant les hausses demandées». Elle précise également que : «les augmentations de tarifs de 2,8 % sur le beurre et la crème de qualité ne sont pas des informations qui émanent des coopératives laitières». De plus, «les déclarations quant aux baisses de -2 à -4% imposées aux coopératives sont des informations qui remontent d’autres filières agricoles et agroalimentaires et qui sont toujours d’actualité, mais ne concernent pas la filière laitière», relève-t-elle. Pour finir, la FNCL réaffirme l’appartenance des coopératives aux producteurs et rappelle les nécessaires arbitrages entre investissements et retours financier aux éleveurs.

Didier Bouville