En 2016, la consommation apparente de viande augmente très légèrement sur un an, avec + 0,9 %, indique Agreste dans sa note de conjoncture de mars. Néanmoins, la consommation de viande de boucherie, qui représente 68 % de la consommation de viande, est en baisse de – 0,6 %, à l’inverse de celle de volaille qui progresse de + 4 %, tirée par le poulet (+ 6 %) qui atteint avec 1,2 millions de tec (tonnes équivalent carcasse) son plus haut niveau depuis 1999. La consommation de viande bovine repart quant à elle à la baisse, avec – 0,7 %, tout comme celle de porc, – 0,8 %. En volume, la consommation des ménages baisse pour la deuxième année consécutive, toutes formes de viande confondues. Les achats, en volume, de viande de boucherie fraîche reculent de – 3,4 % : – 3 % pour la viande fraîche de porc, pourtant la moins chère, – 2,8 % pour la viande fraîche de bœuf, au profit de la viande hachée dont la progression est cependant moindre que l’année précédente (+ 1,8 % contre + 4,5 % en 2015).
Didier Bouville