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Dans un communiqué du 18 septembre, l’équipe organisatrice du Space a indiqué que la 32ème édition du salon, placée sous le signe de l’international, de l’innovation au service des conditions de travail et de l’excellence sanitaire, avait accueilli 1 410 exposants de 42 pays, et 108 347 visiteurs dont 14 418 internationaux de 121 pays. Pour cette édition qui s’est déroulée du 11 au 14 septembre la fréquentation des visiteurs français accuse un léger repli de 6,65 % par rapport à 2017, une variation expliquée par le « télescopage du calendrier avec les ensilages de maïs, en avance de 15 jours ». La fréquentation des visiteurs internationaux est, quant à elle, en légère augmentation (+2,8%).750 animaux étaient présents au Parc-Expo de Rennes. La prochaine édition du Space aura lieu du mardi 10 au vendredi 13 septembre 2019.

Didier Bouville

Le 18 septembre, en concertation avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le préfet de la Mayenne a autorisé la reprise de la commercialisation du lait infantile du site de Craon (entreprise Celia – Lactalis). Les activités de séchage et de conditionnement de poudre de lait infantile avaient repris depuis le 4 juillet, sans commercialisation possible. Durant les deux derniers mois, l’entreprise a mis en œuvre un plan d’autocontrôle renforcé sur les produits et l’environnement, de plus, les services de l’État ont procédé à des inspections inopinées du site de production et du dispositif de contrôle interne. Si toutes les conditions sont réunies pour autoriser la mise sur le marché des poudres de lait infantile, l’activité de l’établissement reste cependant strictement encadrée par le préfet de Mayenne.

Didier Bouville

PJL Egalim: «Encore un peu trop tôt pour dresser un bilan définitif»

«Il est encore un peu tôt pour dresser le bilan définitif d’une loi qui va connaître dans les jours qui viennent une nouvelle lecture au Sénat, et dont plusieurs ordonnances sont encore à dévoiler, particulièrement celle qui concernera les prix abusivement bas», commentent la FNSEA et les JA dans un communiqué commun le 17 septembre, après la fin de la seconde lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi Agriculture et Alimentation le 14 septembre. En tous les cas, les deux syndicats craignent que «les propos répétés du Président de la République» sur la fin de «la spirale des prix toujours moins-disants» ne soient «finalement qu’une incantation». La FNSEA et les JA sont en particulier déçus sur le dossier des indicateurs de coûts de production: «L’obligation maintenant affichée pour les interprofessions de produire ces indicateurs n’est malheureusement qu’un leurre dans la mesure où rien n’est prévu si cette obligation n’est pas satisfaite.» Pour les syndicats, «en envoyant aux acteurs économiques des injonctions à faire, l’Etat leur renvoie la responsabilité et refuse d’assumer son rôle de régulateur».

Didier Bouville

Le 17 septembre, Fil Rouge, Fédération interprofessionnelle des labels rouge bœuf, Veaux et Agneaux, Sylaporc, syndicat des labels Porcs et Charcuteries, et Synalaf, syndicat national de défense et promotion des volailles fermières Label Rouge et biologiques, ont lancé une campagne radio sur les viandes, volailles, charcuteries et œufs Label Rouge. Intitulée « Soyez malin, cherchez le logo Label Rouge », cette campagne met en scène, dans un spot radio humoristique, un consommateur à la recherche de produits garantissant un mode de production « traditionnel, le savoir-faire des professionnels, le respect du bien-être animal, sans oublier la qualité gustative supérieure ». Ce spot a pour ambition « d’exprimer clairement les promesses du label Rouge ». Cette première vague de diffusion est à destination des femmes de 35 à 59 ans. Quelque 900 spots seront diffusés sur 9 stations ou groupement de stations. Cette campagne de communication, d’une durée de 3 ans, qui regroupe les trois organisations, a obtenu 70 % de financements européens.

Didier Bouville

Henri Biès-Péré a été réélu président de l’association Agriculteurs français et développement international (Afdi), qui a renouvelé son bureau le 13 septembre. Deuxième vice-Président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et Président du groupe de presse agricole Réussir, il est agriculteur à Montaner (Pyrénées-Atlantiques) sur une exploitation en production laitière et maïs grain. Il avait été élu président d’Afdi en juin 2017. Le bureau est également composé de Patrice Ebrard (Afdi Nouvelle-Aquitaine), secrétaire général, Jérémy Decerle (Président Jeunes Agriculteurs) au poste de vice-président, de Luc Desbuquois, représentant Coop de France/CNMCCA et de Michel Renevier (APCA), trésorier. Sophie Fonquernie (Afdi Bougogne Franche Comté) et Vincent Touzot (Afdi Nouvelle Aquitaine) ont été élus membres du bureau.

Didier Bouville

D’après Agreste, l’excédent des échanges agroalimentaires français a atteint 686 millions d’euros, soit une hausse de 282 millions d’euros par rapport à juillet 2018. Cette augmentation est due à une hausse des exportations de 402 millions d’euros, cette hausse est plus importante que celle des importations (+ 102 millions d’euros). Concernant le solde des échanges de produits agricoles bruts, il affiche un excédent de 100 millions d’euros et progresse de 133 millions d’euros en glissement annuel. Il est principalement porté par la progression positive des exportations de céréales à destination des pays tiers. L’excédent commercial en produit transformés progresse, quant à lui, de 149 millions d’euros en un an pour s’établir à 586 millions d’euros.

Didier Bouville

Une note d’Agreste indique qu’en juillet dernier la collecte de lait de vache a progressé de 1,2 % en glissement annuel. L’organisme précise que les conditions climatiques favorables à la pousse de l’herbe observée entre juin et début juillet, ont permis de relancer la production. En juillet 2018 le prix du lait standard (hors BIO et AOP/IGP) s’est établi à 327 € les 1 000 litres, soit une baisse de 0,6 % par rapport à la même période l’an passé. En juillet 2018 les fabrications de produits laitiers sont dynamiques par rapport à juillet 2018. Les fabrications de lait conditionné ont progressé de 5,6 % et celles de yaourts et desserts lactés de 6,9 %. La collecte de lait de chèvre a progressé de 1,9 % entre juillet 2017 et juillet 2018. Dans cette même période celle de lait de brebis a progressé de 1,3 %.

Didier Bouville

Les députés ont adopté le 14 septembre les amendements imposant l’introduction d’un menu végétarien au moins une fois par semaine dans les cantines scolaires. Il s’agit pour l’heure d’expérimenter la disposition pendant deux ans, et d’accompagner les collectivités dans l’élaboration de menus à base de protéines végétales. Leurs auteurs se défendent de vouloir torpiller les filières carnées, justifiant que proposer une alternative à la viande est à la fois un moyen de varier l’origine des protéines ingérées, et de limiter le gaspillage alimentaire. «La part viande, poisson, œufs représente près de 50% du coût du gaspillage», assure la député LREM Samantha Cazebonne.

Didier Bouville

Dans un communiqué de presse du 13 septembre, le groupe Lactalis annonce l’acquisition des activités de nutrition d’Aspen Pharmacare, une entreprise pharmaceutique sud-africaine. Cette dernière commercialise des laits infantiles sous les marques Alula, Infacare, S-26 et SMA. «Cette acquisition renforce la volonté du groupe d’investir durablement et mondialement dans le métier de la nutrition, complémentairement à ses activités existantes», explique Lactalis. Aspen Nutrition réalise un chiffre d’affaires de 280 millions de dollars et est implantée en Amérique latine, Afrique sub-saharienne et Asie-Australie, ce qui permettra au laitier français de «renforcer sa présence dans trois zones clés».

Didier Bouville

Les animaux seront identifiés et pesés comme d’habitude. La mise à prix sera définie par l’éleveur au moment de la pesée. L’arrivée des animaux est acceptée de 8h à 10h30. La criée débutera à 9h30 et sera en continue jusqu’au dernier lot. Le vendeur pourra refuser la vente si le prix de la dernière enchère ne lui convient pas. Les agnelets resterons toujours dans les fourgons, leurs ventes à la criée se dérouleront à la fin des brebis et agneaux gris. Très important : les animaux qui ne seront pas triés sur le critère qualité seront refusés lors du déchargement. Il faut savoir qu’un lot homogène et régulier sera mieux valorisé lors de l’enchère.

Contact : Claude Alvernhe, président de l’AUMOR. Tél. 06 83 85 28 30.

Didier Bouville