L’avantage fiscal dont bénéficient les biocarburants par rapport aux carburants fossiles, remis en cause par le Sénat, a été rétabli définitivement par l’Assemblée nationale en deuxième lecture le 21 décembre. Il a annulé l’amendement du Sénat, qui avait annulé début décembre la version de l’Assemblée nationale qui consistait à maintenir un allégement fiscal de 8 euros par hectolitre de biodiésel et de 14 euros par hectolitre d’éthanol.
Cet allégement fiscal, qui a été appliqué en 2011, est reconduit comme prévu pour 2012 et 2013. Dans l’exposé des motifs de leur amendement, les députés UMP Christian Jacob et Isabelle Vasseur ont indiqué que le budget de l’État « est gagnant » dès 2011, parce que « le montant de Tic (Taxe intérieure sur les carburants) remboursé par l’État aux distributeurs de carburants est plus que compensé par les recettes fiscales et sociales perçues par l’État lors de la production des biocarburants et de leur consommation ».
Didier Bouville