«En 2050, dans le « pire » scénario de dérèglement climatique qui tablerait sur une hausse de la température de deux degrés en 2050, les surfaces cultivables diminueraient de 50% au Maghreb», a déclaré Chantal Le Mouel, directrice de recherche à l’Inra, lors d’un colloque organisé par l’Inra et Pluriagri (think tank), le 28 octobre. Toute la zone Proche-Orient et Moyen-Orient serait également sévèrement atteinte. Ceci cumulé à la démographie croissante et au changement d’habitudes alimentaires, devrait augmenter les besoins alimentaires. «Le Maghreb va devoir importer davantage», poursuit-elle. En 2011, le Maghreb et le Proche-Orient importaient déjà 51% de leurs besoins alimentaires, selon l’Inra.
Didier Bouville