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Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea et auteur du rapport Agriculture Innovation 2025 remis en octobre, a été chargé par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et les secrétaires d’Etat à la Recherche et au numérique, Thierry Mandon et Axelle Lemaire, de préparer la mise en place opérationnelle du portail de données numériques pour le monde agricole. L’enjeu, souligné notamment par le rapport Agriculture Innovation 2025, est d’exploiter au maximum les multiples données du monde agricole (données publiques, des entreprises, des agriculteurs) pour développer des services innovants et des solutions techniques à destination des agriculteurs. Un plan d’actions doit être présenté en juin.

Didier Bouville

«La filière forêt-bois est un système de long terme. On finance sur soixante ans», a rappelé Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, lors de la présentation du rapport Recherche et innovation 2025 pour la filière forêt-bois à Paris, le 9 mai. Cette particularité fait que la filière forêt bois doit innover car, pour l’heure, selon la mission, le financement de sa R&D est «globalement modeste». Ainsi, la mission préconise de mettre en place «une assistance des entreprises dans la mobilisation des financements européens». Par ailleurs, elle propose de mettre en place une force de lobby français au niveau européen. Enfin, la mission préconise de travailler sur la fiscalité pour valoriser les services écosystémiques rendus par la forêt.

Didier Bouville

Valérie Le Roy a été nommée directrice du Salon international de l’Agriculture, annoncent les organisteurs de l’évènement (Ceneca et Comexposium) dans un communiqué, le 9 mai. Elle succède à Jacques Goudeau. Valérie Le Roy a réalisé «l’essentiel de son parcours dans «l’organisation de salons», explique le communiqué. Depuis janvier 2014, «elle s’est consacrée exclusivement aux salons et évènements gérés par le Ceneca et mis en œuvre par le groupe Comexposium: le Salon de l’agriculture, le Concours général agricole et le Salon du cheval de Paris.

Didier Bouville

L’interprofession bovine Interbev a annoncé dans un communiqué du 6 mai la décision du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, d’exclure la viande bovine des négociations actuellement en cours sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Tout en saluant cette décision comme « une étape importante pour la filière élevage et viandes », l’interprofession attend néanmoins une mesure similaire en ce qui concerne les négociations du traité de partenariat transatlantique entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP), rappelant que « ce sont entre 44 000 et 53 000 emplois à temps pleins, dont la moitié d’éleveurs, qui pourraient demain disparaître sous le poids de la concurrence déloyale des viandes bovines américaines ». Des viandes produites dans des conditions différentes en matière de normes sanitaires et environnementales, précise encore Interbev qui incite à signer sa pétition mise en ligne depuis février : http://bit.ly/ViandeBovinePetitionTTIP

Didier Bouville

-4 % en production soit un plus de 300 000 tonnes (bœufs vivants inclus) et -35 % des exports soit un peu plus de 100 000 tonnes, ce sont les chiffres présentés relatifs à la viande bovine de l’Union européenne par la Direction Agriculture de la Commission et présentés à l’occasion de la réunion du groupe Dialogue civil sur la viande bovine, le jeudi 28 avril. La consommation déclinerait dans l’espace communautaire a contrario du reste du monde (+1,2 % par an). Par ailleurs, à l’horizon 2025, l’Europe augmentera ses importations de bœuf avec une croissance de +1,9 % par an. L’Actu Culture Viande du 3 mai dernier annonce le Vietnam, la Chine ou le Brésil comme des pays « potentiellement champions toute catégorie en particulier sur les prix bas ». Un travail de la filière doit être engagé selon le syndicat pour « défendre et stabiliser la consommation de viande de boucherie.

Didier Bouville

«La FNSEA ne veut pas de ce traité qui, dans l’opacité la plus totale, prépare la fin de l’exception agri-culturelle de notre pays», écrit l’organisation syndicale dans un communiqué du 3 mai, au sujet des négociations du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP). Les révélations de l’association Greenpeace le 2 mai quant à l’état des propositions ont en effet confirmé des risques déjà dénoncés par la profession agricole, risques accrus par la faible transparence de ces négociations. « Après tous les efforts faits par les paysans européens, et en particuliers français, va-t-on laisser le bœuf aux hormones et le poulet chloré envahir nos étals ? » s’inquiète la FNSEA, qui estime que « toutes les bonnes volontés sont nécessaires pour stopper ce qui ressemble à un marché certes…mais de dupes ».

Didier Bouville

Selon les données publiées en avril par le département américain de l’agriculture (USDA), le nombre d’exploitations biologiques aux États-Unis a augmenté d’environ 12% entre 2014 et 2015, rapporte l’ambassade de France, dans une note parue le 3 mai. Les États-Unis comptent 21 781 exploitations biologiques – l’Europe en compte environ dix fois plus (256 677) fin 2014. L’USDA avance plusieurs raisons pour expliquer cette croissance, rapporte l’ambassade : le renforcement des programmes de soutien aux exploitations biologiques «en rendant la certification plus accessible et abordable», et une demande croissante pour les produits bio et locaux.

Didier Bouville

L’indice général toutes essences confondues affiche une progression de 2% par rapport à 2014, avec un prix moyen de 56,31€/m3 contre 55,35€/m3 l’année dernière, a-t-on appris lors de la présentation des prix 2015 de l’Observatoire économique de l’interprofession bois-forêt à Paris, le 3 mai. Ces résultats varient selon les essences. Ainsi, le chêne tire son épingle du jeu avec un prix en hausse de 17% et le hêtre de 11%. En revanche, les résineux sont à la peine. Ainsi, le Douglas , principal résineux utilisé pour les charpentes, voit son prix chuter de 10% en 2015 et le pin sylvestre de 25%.

Didier Bouville

Interrogé le 3 mai à l’Assemblée nationale par la députée du Gers Gisèle Biémouret, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu’il repoussait d’un mois la limite de demande d’indemnisation pour les éleveurs de palmipèdes, dont les exploitations sont touchées par la grippe aviaire, et en particulier le vide sanitaire actuellement en vigueur. «Les éleveurs ont donc jusqu’au 31 mai pour déposer leur dossier», explique le cabinet du ministre. 40% des éleveurs touchés ont jusqu’ici déposé un dossier, a annoncé le ministre. Une avance sur les indemnisations (financées par l’Europe) leur sera versée à la fin du mois de mai.

Didier Bouville

La profession agricole (Assemblée permanente des chambres d’agriculture et FNSEA) et SNCF Réseau renouvelleront leur collaboration à travers la signature, le 3 mai, d’un nouvel accord de coopération «approfondi». Plus de 30000 km de voies ferrées traversent les zones rurales, ayant des impacts sur les travaux des agriculteurs, explique l’APCA. De précédents accords de coopération avaient permis d’assurer une indemnisation pour les agriculteurs qui voyaient des voies ferrées traverser leur exploitation. Avec ce nouvel accord, les partenaires veulent insister sur la mise en place commune de «bonnes pratiques en matière de biodiversité, de compensation écologique, d’aménagement territorial».

Didier Bouville