Après l’Assemblée nationale en janvier dernier, le Sénat a adopté le 19 mai la proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation. Cette proposition vise à introduire dans la restauration collective publique, en 2020, 40 % de produits alimentaires issus de circuits courts ou de proximité ou répondant à des critères de développement durable. Elle vise aussi à intégrer dans la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des entreprises, des exigences en matière de consommation alimentaire durable : choix de produits locaux et issus de l’agriculture biologique, cuisine sur place, lutte contre le gaspillage alimentaire et le suremballage, par exemple.
Didier Bouville