« Nous ne nous contenterons pas d’un rapport administratif ! », a indiqué la FNSEA dans un communiqué du 21 mars, à la suite de la publication le 16 mars d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur « les conditions de passage du mode de calcul de la pension de base des non-salariés agricoles à un calcul sur les vingt-cinq meilleures années ».
« Les arguments techniques qui figurent dans ce rapport (…) reposent sur une analyse partielle et partiale », notamment ceux qui visent « à faire croire que les plus faibles retraites seraient dévalorisées » par ce mode de calcul.
Le rapport souligne en effet qu’un alignement suivant un calcul sur les 25 meilleures années se traduirait pour les pensions les plus faibles par « une nette dégradation » de leur rendement.
Mais selon la FNSEA, ce qui est en réalité en cause est le surcoût de la réforme de 500 à 700 millions d’euros par an à l’horizon 2040, et ce « à la charge de la solidarité nationale ».
Didier Bouville