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La prochaine édition du Sival, salon des techniques du végétal spécialisé (fruits et légumes, viticulture, horticulture, plantes médicinales, semences) est reporté à la mi-mars. Initialement prévu du 11 au 13 janvier, il se tiendra du 15 au 17 mars 2022 au Parc des expositions d’Angers, fait-il savoir. Face au pic de contamination par le variant Omicron, de nombreux exposants ont manifesté leur inquiétude quant à l’organisation et à la difficulté de mobiliser le visitorat dans ces circonstances. «Dans ce contexte, pour assurer aux exposants et partenaires d’optimiser leur participation, Christophe Béchu, maire d’Angers, Mathilde Favre d’Anne, présidente de Destination Angers, et Bruno Dupont, président du Sival, ont pris la décision de reporter la prochaine édition» du salon, indique un communiqué. L’équipe du Sival se dit d’ores et déjà «impatiente de retrouver exposants, visiteurs et partenaires en mars à Angers (…) pour une édition 2022 de retrouvailles ».

Didier Bouville

La France a pris le 1er janvier la présidence tournante de l’Union européenne, pour six mois, avec un programme ambitieux, celui d’une Europe «puissante» et «souveraine», qui risque toutefois d’être bousculé par la nouvelle flambée de Covid-19 et la présidentielle d’avril. L’Hexagone succède à la Slovénie, qui présidait le Conseil de l’UE depuis le 1er juillet, et laissera la place au second semestre à la République tchèque. La présidence semestrielle convoque les réunions des ministres, fixe l’agenda et conduit les négociations, rappelle l’AFP.

La présidence française de l’Union européenne (PFUE) s’est fixé trois chantiers prioritaires: l’instauration de salaires minimum dans toute l’UE, la régulation des géants du numérique et la création d’une taxe carbone sur les produits importés en Europe en fonction de leur impact environnemental. Emmanuel Macron prône également une réforme de l’espace Schengen afin de mieux «protéger les frontières» européennes face aux crises migratoires, un sujet qui sera au cœur de la campagne présidentielle française. Il entend aussi mettre sur la table une révision des règles budgétaires – les fameux critères de Maastricht – qui encadrent les déficits européens, afin de pouvoir financer plus d’investissements européens et de croissance.

Didier Bouville

Devant la multiplication des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans le Sud-Ouest, «la mise en place de volailles d’un jour, toutes espèces confondues, sera interdite jusqu’au 7 janvier» dans un périmètre de 20 km autour des foyers, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 30 décembre. Ces mesures de protection renforcées «pourront être prolongées, au vu de l’évolution de la situation sanitaire». Dans cette nouvelle zone réglementée, les mouvements de volailles «respecteront un protocole sanitaire permettant de garantir l’absence de diffusion de la maladie». Par ailleurs, les couvoirs «dont les œufs à couver devront être détruits» et les éleveurs «qui devront maintenir un vide sanitaire» bénéficieront d’un «dispositif d’accompagnement économique».

Ces mesures ont été prises «conformément aux principes d’anticipation et de gestion des risques définis dans la feuille de route» signée en juillet, précise la Rue de Varenne. Depuis le premier cas découvert dans le Sud-Ouest, le 16 décembre à Manciet (Gers), «22 nouveaux foyers ont été identifiés dans les Pyrénées-Atlantiques, le Gers et les Landes». Autour de ces foyers ont été instaurées les habituelles zones de protection (3 km) et de surveillance (10 km), dans lesquelles les mouvements de volailles sont interdits. «Environ 600 000 à 650 000» volailles ont été abattues depuis le début de l’épisode d’IAHP, d’après l’AFP, qui cite le ministère.

Didier Bouville

Conformément à la loi du 14 décembre 2020 autorisant un retour temporaire des néonicotinoïdes pour la betterave, un projet d’arrêté sur leur utilisation en 2022 est mis à la consultation du public du 24 décembre au 16 janvier, selon le ministère de l’Agriculture. Cette nouvelle dérogation «pour une durée de 120 jours», comme lors de la campagne écoulée, vise l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam. «Les conditions d’octroi d’une dérogation pour 2022 sont réunies», souligne le communiqué du gouvernement, pour qui la filière «demeure économiquement fragile».

Elle est assortie, vu les avis de l’Anses et notamment celui du 13 décembre, de «restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de produits». Le dossier de consultation précise: «L’Inrae conclut qu’il n’est raisonnablement pas possible d’écarter l’hypothèse selon laquelle il y aura en 2022 une arrivée de pucerons suffisamment précoce, susceptible d’engendrer une fréquence significative de viroses avec une incidence négative sur le rendement en sucre de la betterave sur une part importante de la zone de culture».

Didier Bouville

«La filière venaison (viande de petit et gros gibier, NDLR) doit et commence à se structurer, mais son ambition est encore trop modeste», estime le CGAAER (ministère de l’Agriculture) dans un rapport publié le 21 décembre. Les inspecteurs y formulent plusieurs propositions pour une montée en puissance et une meilleure organisation de cette filière, alors que les «populations de grands ongulés sauvages [sont] en nette croissance depuis une vingtaine d’années». Plusieurs mesures visent notamment à réduire la «zone grise» existant entre l’autoconsommation (très dominante) et les circuits courts: contractualisation volontaire entre chasseurs, collecteurs, et ateliers (découpe, transformation), expérimentation d’un «dispositif dérogatoire de remise au commerce de détail, ou au consommateur final, de grosses pièces de venaison».

Le CGAAER insiste aussi sur la nécessité de «persévérer dans le déploiement d’un réseau de centres de collecte» (au nombre de 697 aujourd’hui), grâce à un accès «facilité» au Feader et au «soutien» des collectivités locales. Autres propositions: «élargir» l’interprofession Interprochasse à «l’aval de la filière» et lancer une campagne de communication. Selon les estimations de la mission, la venaison représente environ «1% du total de la viande consommée en France».

Didier Bouville

Les éleveurs de porcs charcutiers castrés et de bovins de races à viande ne sont pas concernés par l’obligation de contractualiser s’ils réalisent pour ces productions un chiffre d’affaires inférieur à 10 000 €, d’après un décret paru au Journal officiel le 26 décembre. Prévue dans la loi Egalim 2 du 18 octobre, cette exemption s’applique aussi à leurs acheteurs jusqu’à 100 000 € en bovins et 780 000 € en porcs. Cette même loi a instauré la contractualisation obligatoire avec le premier acheteur, qui s’applique dès le 1er janvier 2022 pour les porcs castrés et certaines catégories de bovins viande (jeunes bovins de moins de 24 mois, génisses et vaches allaitantes).

Le décret paru le 26 décembre s’applique également aux broutards, à qui la contractualisation obligatoire s’appliquera le 1er juillet 2022. Ce texte était particulièrement attendu par la profession, dans un contexte où l’obligation de contractualiser provoque des remous sur le terrain: une manifestation – dont s’est désolidarisée le syndicalisme majoritaire – a rassemblé quelque 200 éleveurs et négociants à Clermont-Ferrand le 23 décembre. Par ailleurs, ce texte porte aussi sur les contrats en lait de vache, brebis et chèvre; il met en conformité les articles correspondants avec la nouvelle écriture du Code rural provenant de la loi Egalim 2.

Didier Bouville

Spécialiste de la viande de poulet in-vitro, la start-up israélienne Future Meat vient de lever 347 millions de dollars, soit la plus importante opération de ce type pour cette activité en pleine effervescence, estiment les analystes américains d’Agfunder. L’opération a été pilotée par la filière capital-risque du géant du négoce ADM et par un investisseur international resté anonyme. Dans les rangs des financeurs figurent également l’américain Tyson Foods, qui avait déjà investi dans Future Meat, mais aussi dans Memphys meats, une start-up américaine concurrente qui avait établi le précédent record de fonds levés en un tour de table, à 155 millions de dollars en janvier 2020.

Ces montants restent encore loin derrière les start-up produisant des similis végétaux, comme Impossible Foods ou Beyond Meat, dont les valorisations sont déjà estimées à plusieurs milliards de dollars. Mais l’essor des start-up de viande in-vitro s’accélère, notamment depuis le premier feu vert à leur commercialisation donné à Eat Just à Singapour en décembre 2020. Par ailleurs, la barrière des coûts de production se lève progressivement: Future Meat promet du blanc de poulet à 15$ le kg, contre 36$ il y a six mois.

Didier Bouville

Comme annoncé par le ministre de l’Agriculture en novembre, deux arrêtés sont parus au Journal officiel (JO) le 24 décembre qui étendent à l’ensemble de la filière la cotisation volontaire obligatoire (CVO) finançant le système d’équarrissage. Les accords «amont» et «aval» sont ainsi «étendus» aux entreprises non adhérentes de l’interprofession. C’est notamment le cas de la Cooperl, premier abatteur français, qui a quitté l’interprofession porcine en novembre 2020 et avait annoncé sa volonté de quitter l’association d’équarrissage ATM (pour «animaux trouvés morts») en 2022.

Suite à cette annonce, l’interprofession avait rendu la cotisation ATM obligatoire aux adhérents de l’interprofession à partir de 2022, et demandé au ministère de l’Agriculture d’étendre la règle à toute la filière. La Cooperl avait fait paraître début octobre une lettre ouverte au ministre, arguant que l’extension de la CVO à l’ensemble des entreprises «aurait pour effet de protéger les rentes de situation établies et d’entraver toute innovation de rupture». Le groupe compte «valoriser sous forme de biocarburants les graisses issues des animaux qui meurent accidentellement en élevages»; son usine «sortira de terre en 2023», précisait-t-il dans Ouest-France.

Didier Bouville

Dans une ordonnance publiée le 24 décembre, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté les demandes de suspension des récents arrêtés de biosécurité en élevage de volaille visant à lutter contre l’influenza aviaire. Les demandes émanaient d’un collectif de syndicats agricoles et d’associations dont la Confédération paysanne, le Modef et la Fnab, qui estiment que ces textes «mettent en péril l’élevage plein-air de volailles», alors même les petits élevages de plein-air dits «autarciques» seraient, selon eux, moins exposés à la maladie.

«Malgré la gravité des atteintes invoquées par les requérants (…), les mesures contestées ont été décidées pour faire face à un risque sanitaire particulièrement grave et urgent», explique le juge. Il met aussi en avant que la suppression des possibilités de dérogation accordées aux petits élevages autarciques figurait parmi les recommandations d’un avis de l’Anses. Cette ordonnance en référé ne préjuge pas de l’avis qui sera rendu sur le fond dans cette affaire, rappelle le juge. Une séance de jugement au fond est attendue au 1er semestre 2022.

Didier Bouville

Par un décret du 22 décembre, le président de la République a nommé un nouveau médiateur des relations commerciales agricoles en la personne de Thierry Dahan pour une durée de trois ans. Actuellement conseiller-maître à la Cour des comptes, Thierry Dahan est un avocat spécialisé en droit de la concurrence et de la régulation. Il a été vice-président de l’Autorité de la concurrence de 2014 à 2019. Il remplace Robert Deville, nommé médiateur par intérim en septembre, après le départ de Francis Amand. Les pouvoirs du médiateur des relations commerciales ont été renforcés par la loi Egalim 2 du 18 octobre 2021, avec l’élargissement de ses prérogatives à la conclusion des contrats écrits pour la vente de produits agricoles – et non plus seulement à leur exécution.

Eva DZ

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