A l’issue d’une réunion avec les professionnels de la filière, le ministre de l’Agriculture a présenté, dans un communiqué le 27 septembre, le calendrier, la méthode et les objectifs du «plan souveraineté» dédié aux fruits et légumes, annoncé en mars dernier par Julien Denormandie dans le cadre du volet agricole du Plan de résilience aux conséquences de la guerre en Ukraine. L’objectif affiché par le nouveau ministre de l’Agriculture: «donner un cadre stratégique et des leviers d’actions opérationnels afin que la filière fruits et légumes puisse inverser la tendance des courbes de production à horizon 2030 et répondre à ces défis». Quatre axes de travail sont fixés, assortis chacun d’un groupe de travail: «protection des cultures» ; «compétitivité, investissements et innovation» ; «recherche, expérimentation, formation et renouvellement des générations», «dynamisation de la consommation de fruits et légumes dans le modèle alimentaire». Ces groupes de travail se réuniront «d’octobre à la fin de l’année», pour «aboutir début 2023 à la validation du plan et la mise en œuvre des premières actions.» Ce plan fait partie d’une série de cinq annonces faites dans le cadre du volet agricole du plan de résilience, visant à «accélérer les transformations de long terme». Les quatre autre sont les suivantes : un «plan souveraineté azote» ; le «renforcement du plan protéines végétales» dans le cadre de France 2030 ; un plan d’accélération des énergies renouvelables et la décarbonation de l’amont agricole.
Didier Bouville