À l’appel de la FDSEA de Haute Garonne, une centaine d’agriculteurs se sont rassemblés le matin du 6 janvier devant la Cité administrative de Toulouse (Haute-Garonne). Les manifestations ont obtenu que soit redessinée le projet de carte des Zones intermédiaires, à l’intérieur desquelles les exploitations de grandes cultures sont éligibles à certaines MAEC (mesures agroenvironnementales). «C’est une belle bulle d’oxygène pour les céréaliers et les éleveurs de plaine haut-garonnais», a déclaré Jean-François Lamasset, le président de la FDSEA de la Haute-Garonne. «Notre travail n’est pas d’aller faire la révolution dans la rue, mais bien de nourrir les Français. Mais il faut nous en donner les moyens, et être agriculteur est aujourd’hui très difficile, d’autant plus après l’année à laquelle on a eu droit». Initialement, «de nombreuses zones céréalières en Occitanie, et de ce fait de nombreux agriculteurs» étaient «exclus» de la carte. Rien que dans la Haute-Garonne, «plus de la moitié du département n’entre pas dans le zonage», avait précisé le 4 janvier Jean-François Lamassé, président de la FDSEA 31 à Agra Presse. Dès lundi, le syndicat travaillera à une liste des communes qu’elle souhaite intégrer à la carte des Zones intermédiaires, avant de la transmettre à la Draaf.
Didier Bouville