Après qu’auront été mises en oeuvre les mesures permettant «une reprise sécurisée de la production et une indemnisation à hauteur des pertes» liées à la crise d’influenza, c’est un «plan de sauvegarde génétique» qu’il faudra construire, «avec les pouvoirs publics», pour les «espèces les plus touchées», demandent les aviculteurs de la CFA (FNSEA) dans un communiqué paru le 14 avril. Région particulièrement touchée ces dernières semaines, les Pays de la Loire produisent un tiers des œufs à couver français et près de trois quarts des canetons. 820 foyers ont été détectés ces derniers mois en Vendée et dans les départements limitrophes. La CFA ne chiffre pas encore les conséquences sur les filières d’accouvage et de sélection. «Des centres de génétiques ont été touchés», indique-t-on. Dans la filière oeufs, ce sont 800 000 poulettes qui ont été abattues, dont l’absence retardera les mises en place, rapporte le CNPO (interprofession de l’oeuf). Pour l’heure, la CFA demande une amélioration des indemnisations, avec une «prise en charge des pertes économiques plus importante», dont la durée «doit être adaptée au potentiel de reprise des différentes espèces».
Eva DZ