Côté formation, le texte généraliserait la découverte de l’agriculture chez les enfants des classes de primaire, indiquent les professionnels ; et cette fonction pourrait notamment être assurée par les chambres d’agriculture, dont les missions seraient par la même occasion étendues à la formation. Comme annoncé par Emmanuel Macron à Terres de Jim, le texte instaurerait un statut d’«expert associé» pour les professionnels intervenant dans l’enseignement agricole. Plus nouveau, il créerait un diplôme de «bachelor Agro», sanctionnant trois années d’étude après le bac, intermédiaire entre le BTS et l’ingénieur, à destination des conseillers. Concernant la recherche et l’innovation, le texte soulève la question des fonds du Casdar (développement agricole). Il est acquis que son plafonnement budgétaire serait «levé», pour financer l’«innovation» et la «recherche appliquée» en agriculture, assure un professionnel – cette question ne serait pas encore arbitrée selon une autre source. Des mesures en faveur des projets alimentaires territoriaux (PAT), portées par Marc Fesneau, auraient été recalées du projet de loi par l’Elysée, selon une source.
Didier Bouville