La fédération des Cuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole) a publié le 3 mai les chiffres clés du réseau, une édition 2023 marquée par «deux faits majeurs»: un développement du désherbage mécanique et de l’emploi. Si leurs activités phares restent la récolte (80% des Cuma), le transport/manutention et le travail du sol, «les Cuma investissent de plus en plus dans des matériels en lien avec des pratiques environnementales vertueuses»: 34% d’entre elles proposent au moins un matériel de désherbage mécanique ou alternatif, souligne la FNCuma dans un communiqué. Cela représente 36% de Cuma supplémentaires équipées (par rapport à l’édition 2021), d’après ses chiffres, montrant l’importance du réseau dans la réduction des phytos. La fédération note également que 13% des Cuma proposent des matériels de semis direct, soit une hausse d’un tiers (en deux ans). Par ailleurs, le réseau emploie 5490 salariés en 2021 (contre 4800 en 2019). Quelque 10 057 Cuma sont dénombrées sur le territoire, représentant un chiffre d’affaires de 670 M€ (+4% en deux ans). Leurs investissements totalisent 522 M€ (+5%), avec un investissement moyen d’environ 92 000 € pour celles ayant investi.
Didier Bouville