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Dominique Chargé a été élu le 20 décembre président de Coop de France. Précédemment vice-président de Coop de France et président de la section agroalimentaire, Dominique Chargé succède à Michel Prugue, élu en 2015, et qui ne sollicitait pas de nouveau mandat. Eleveur de vaches laitières et de volailles, Dominique Chargé est également vice-président de Terrena et président du Conseil spécialisé Lait de FranceAgriMer. Le nouveau Bureau de Coop de France est composé de Olivier de Bohan, 1er vice-président, Jean-Pierre Arcoutel, Boris Calmette, Bruno Colin, Arnaud Degoulet, Damien Lacombe, et Christian Pees, vice-présidents, ainsi que de Serge Le Bartz, trésorier.

Didier Bouville

Le Parlement européen, la présidence autrichienne du Conseil (représentant les États membres) et la Commission de Bruxelles sont parvenus, le 19 décembre, après de longs pourparlers, à un accord sur une directive visant à lutter contre les pratiques commerciales abusives au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Ce sont finalement 16 pratiques qui sont interdites (de manière plus ou moins stricte) contre 8 dans la proposition initiale de Bruxelles, et le seuil au-delà duquel les opérateurs ne sont plus concernés par ces obligations passe à 350 millions € (contre 50 millions € initialement). Le rapporteur du Parlement européen, Paolo De Castro, a souligné que, malgré les nombreuses améliorations qu’il a obtenues, il s’agissait encore « d’une harmonisation a minima » et qu’il appelait les États membres à aller plus loin pour renforcer au niveau national ce dispositif. Le compromis doit encore être validé par les États membres et le Parlement européen avant sa publication, et la directive devra être transposée par les États membres dans un délai de 30 mois après son entrée en vigueur.

Didier Bouville

Coop de France s’inquiète d’un «détricotage du statut coopératif» avec la loi Egalim, a-t-elle indiqué en congrès le 19 décembre devant un ministre de l’Agriculture à la fois ferme et rassurant sur les projets d’ordonnance. Michel Prugue, le président de la fédération, a mis en garde le gouvernement contre un «possible détricotage du statut coopératif», en référence aux textes en préparation notamment sur les prix abusivement bas. «Nous ne demandons pas de passe-droit pour les coopératives agricoles, mais nous exigeons que soit prise en compte la spécificité de notre droit coopératif», a-t-il dit. Didier Guillaume a annoncé son intention de ne «pas bouger» sur ce projet d’ordonnance, qui n’est «pas pour montrer du doigt la coopération : c’est pour montrer un signe de transparence», a expliqué le ministre. L’idée est «que les associés coopérateurs, comme l’ensemble des producteurs, pourront bénéficier de ce dispositif» sur les prix abusivement bas, d’après lui. «Je ne serai pas le ministre du détricotage de la coopération», a-t-il rassuré. Concernant le projet d’ordonnance sur la coopération agricole, Didier Guillaume a expliqué que la volonté du gouvernement, «ce n’est ni de vous montrer du doigt, ni de vous mettre en difficulté, ni de faire qu’à l’arrivée vous soyez moins fort, bien au contraire. Mais il faut de la transparence» dans les coopératives.

Didier Bouville

Les députés ont suivi majoritairement la proposition du gouvernement pour une hausse de la redevance pour pollution diffuse, dans la nuit du 18 au 19 décembre. Cette hausse coûtera aux agriculteurs plus de 100 M€ supplémentaires, s’ajoutant aux 144 déjà payés chaque année par la profession agricole, commente la FNSEA dans un communiqué co-signé par Jeunes Agriculteurs. Dans l’hémicycle, la députée LR de la Marne Valérie Beauvais a estimé le surcoût à 21 euros par hectare en orge et à 24 € en blé tendre. Les organisations de producteurs de grandes cultures (céréales, oléoprotéagineux, betteraves) annoncent une majoration des charges de l’ordre de 1 500 euros par an pour les grandes cultures. Réagissant également à cette décision, la FNSEA et les JA ont indiqué dans un communiqué que le gouvernement « fait le choix, délibéré, d’organiser le sacrifice de pans entiers de notre agriculture, soumis à la concurrence agressive des pays étrangers (UE et hors UE), au profit de l’importation de denrées alimentaires ne respectant pas les normes imposées aux agriculteurs français ».

Didier Bouville

Dans un communiqué de presse du 18 décembre, Lidl annonce renouveler, pour la troisième année, le contrat tripartite qui le lie avec la laiterie Saint Denis de l’Hôtel et l’Association des producteurs de lait du bassin centre (APLBC). Le prix du lait sans OGM payé aux producteurs a été réévalué à 370 €/1000l, «soit environ 390€/1000l toutes primes confondues». De plus, les volumes de lait livrés seront triplés passant de «9 à 28 millions de litres et seront vendus sous la marque Envia, la marque de distributeur de l’enseigne», indique le discounter. Lidl travaille également dans le cadre de contrats tripartites dans les secteurs du bœuf et du porc.

Didier Bouville

«En dépit de la hausse du résultat, les agriculteurs auront sans doute un ressenti différent», explique Claude Cochonneau, président des Chambres d’Agriculture (APCA), dans un communiqué de presse du 18 décembre, en réaction à la publication des Comptes prévisionnels de l’agriculture. Et même si «de nombreux secteurs d’activité ont connu une conjoncture favorable», certains secteurs comme le porc connaissent une «forte baisse des prix», déplore l’APCA. Un constat partagé par la FNSEA pour qui, cette analyse globale de l’agriculture comme un tout, «cache une réalité très différente, où le rattrapage de certains vient masquer les autres variations, avec des filières qui sont particulièrement affectées». Son de cloche similaire pour la Coordination rurale. «C’est en effet principalement au secteur des vins et spiritueux, sinistré l’an dernier et porté par une dynamique spécifique, qu’est due cette progression» alors que «le secteur de l’élevage demeure en dessous d’un seuil normal de rentabilité», analyse la CR. Mais les deux syndicats diffèrent sur les réponses immédiates à apporter. Coté FNSEA, on prône «la concrétisation des États généraux de l’Alimentation» et la fin de «agri-bashing». À la CR, on demande une protection de l’agriculture européenne «des importations prédatrices».

Didier Bouville

Les dépenses de prestations sociales des exploitants agricoles diminueraient de nouveau en 2018, de 2,4% à 15,5 Mrds € (contre 15,9 Mrds € en 2017), indique le Compte social prévisionnel de l’agriculture pour 2018 publié le 18 décembre. Une baisse due principalement à «la baisse tendancielle du nombre de bénéficiaires» dans les deux principales branches, maladies et vieillesse. Malgré une baisse de 1,6% des recettes (à 15,4 Mrds € contre 15,7 en 2017), le déficit prévisionnel du compte social des exploitants se réduirait à 76,2 M€ en 2018, contre 211,8 M€ en 2017 (et 416 M€ en 2016).

Didier Bouville

Le 17 décembre, le gouvernement a présenté son dernier projet d’ordonnance relatif au prix abusivement bas dans les filières alimentaires. Son objectif est qu’un juge puisse condamner des prix payés aux producteurs déconnectés de toute réalité économique. Cette ordonnance doit donc permettre de sanctionner les prix abusivement bas. Le 18 décembre, dans un communiqué, la FNSEA et JA précise qu’elle est indispensable pour assainir les relations commerciales. De plus, pour les deux organisations « après l’ordonnance sur le relèvement du seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions, et la construction du prix en marche avant, il s’agit du dernier mécanisme manquant, qui sera essentiel pour faire respecter la loi ». JA et la FNSEA attendent donc désormais une publication rapide de cette ordonnance, afin que « la DGCCRF et le juge puissent jouer leur rôle de gendarme, dans un contexte de négociations commerciales difficiles pour les producteurs agricoles ».

Didier Bouville

D’après une note d’Agreste, parue mi-décembre, en octobre 2018, le prix d’achat, des intrants a augmenté, pour le troisième mois consécutif. En glissement annuel la hausse du prix amorcée en début d’année s’accélère pour s’établir à + 6,4 %. Cet accroissement est dû à la hausse des prix de l’ensemble des produits, et notamment ceux de l’énergie et des lubrifiants, +20,9 % par rapport à octobre 2017, des aliments pour animaux (6,2 % en un an) et des engrais et amendements (+ 10,3 % en glissement annuel). Ces augmentations sont plus importantes que celles observées en septembre 2018. En octobre dernier, la production d’aliments composés pour les animaux a augmenté de 4,9 % par rapport à octobre 2017.

Didier Bouville

Une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra constate la moindre incidence d’eczéma et d’allergie alimentaire, chez les enfants ayant bénéficié d’une diversité et d’une fréquence de consommation de fromage plus importantes, a indiqué l’Inra le 17 décembre. Pour la première fois, est établie une association entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques alimentaires ou dermatologiques. Depuis 2002, l’étude Pature, dont l’étude de l’Inra et du CHU est un volet, observe une cohorte d’enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). Ce travail a déjà confirmé, au travers de près de 60 publications scientifiques, la diminution dans le milieu agricole (ou fermier) du risque allergique ainsi que du rôle protecteur de la diversité alimentaire précoce. Ces résultats sont publiés dans la revue Allergy.

Didier Bouville

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