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La dernière mise à jour de la classification de la phase de sécurité alimentaire intégrée, diffusée le 8 décembre par le gouvernement du Yémen, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ainsi que des partenaires de l’humanitaire, révèle des chiffres «alarmants», 20 millions de personnes souffrent de la faim au Yémen et 15,9 millions n’ont rien à manger. « 65 000 personnes survivent à peine et au moins un quart de million de personnes fait face à une année sombre. Tout changement dans leurs circonstances, notamment tout obstacle à leur capacité d’accéder à la nourriture, entraînerait des pertes en vies humaines » ajoutent Lise Grande, coordinatrice humanitaire au Yémen. De plus, dans le pays 1,8 million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. José Graziano da Silva, directeur général de la Fao estime que le soutien à l’agriculture et aux moyens de subsistance est un élément essentiel de la réponse à l’urgence humanitaire. Ainsi, il détaille que la FAO œuvre pour permettre aux ménages de produire de la nourriture mais aussi pour sauvegarder, protéger et restaurer le secteur agricole du Yémen. Actuellement, le PAM nourrit près de 8 millions de Yéménites tous les mois. Cependant, pour David Beasley, directeur exécutif du PAM, le rapport publié le 8 décembre indique que la faim s’intensifie et qu’il est donc nécessaire d’augmenter massivement l’aide humanitaire. Les agences des Nations unies avertissent donc qu’une aide urgente plus conséquente est nécessaire pour sauver des vies.

Didier Bouville

Dans un entretien accordé à Agra Presse, (7 décembre), le président des Régions de France Hervé Morin assure avoir reçu un arbitrage favorable du président de la République, en octobre, pour que les Régions gèrent intégralement les aides du second pilier de la Pac dans la prochaine programmation. C’est-à-dire pour qu’elles ajoutent l’instruction des dossiers et le versement des aides à la mission de pilotage politique dont elles ont héritée en 2014. Pour ce faire, la proposition de réforme de la Pac de la Commission européenne doit, au préalable, être révisée car, en l’état, elle ne permet plus aux régions d’exercer l’autorité de gestion. Sur ce dossier, Hervé Morin revendique également un arbitrage favorable. L’Elysée et Matignon n’ont pas commenté, et l’information n’est pas confirmée par le ministère de l’Agriculture, dont la direction centrale est présentée par Hervé Morin comme son principal adversaire sur ce dossier. Une feuille de route du ministre de l’Agriculture Didier Guillaume est attendue pour le 13 décembre à Bordeaux, à l’occasion d’un colloque des Régions sur la Pac, où elles diffuseront un Livre blanc sur l’agriculture.

Didier Bouville

Pour la campagne 2018, le paiement «additionnel» aux jeunes agriculteurs est finalement fixé à 88,15 euros par droit à paiement de base (DPB) activé, selon un arrêté paru au Journal officiel le 7 décembre. Il était jusqu’ici fixé à 65,20 euros pour la campagne 2018. Le montant dépend du nombre de demandes. II est payé en complément des DPB, dans la limite de 34 hectare par exploitation comportant un jeune agriculteur. Il s’agit d’un dispositif mis en œuvre depuis 2014, pour une enveloppe de 70 millions d’euros par an en France.

Didier Bouville

Le centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture cherche à mieux mesurer le revenu des agriculteurs. Il a lancé cet été un «appel à projets de recherche sur le revenu des agriculteurs», dont les trois lauréats ont été présentés début décembre sur le site du ministère. Les résultats de leurs recherches seront présentés début 2020. La première étude s’intitule Agr’Income et portera sur l’«hétérogénéité, (les) déterminants et (les) trajectoires du revenu des agriculteurs français». Parmi les questions posées aux chercheurs : «Quelle(s) définition(s) du revenu des agriculteurs et de sa volatilité permet(tent)-elle(s) de suivre de façon pertinente l’évolution de leur niveau de vie et de la comparer à celle des autres actifs? Le revenu lui-même est-il un indicateur suffisant ou convient-il de prendre en compte d’autres facteurs tels que les dépenses à charge?».

Didier Bouville

Selon la Fédération allemande de l’industrie de l’alimentation animale, la production d’aliments du bétail pour les porcs devrait diminuer de 3 % cette année. L’érosion frappe également les autres catégories comme les aliments pour poules pondeuses. Les aliments pour bovins sont également touchés à la suite de la diminution du cheptel laitier. Seuls résistent les aliments pour les volailles chair qui restent stables. Par contre, les volumes augmentent pour les aliments bio mais à partir d’un niveau bas. La fédération estime que cette évolution se poursuivra en 2019, en particulier en aliments pour porcs et bovins et que le temps de l’expansion est révolu. Outre le rétrécissement du marché, les professionnels allemands s’inquiètent d’une différenciation plus forte que dans le passé des aliments, avec des demandes sur des aliments non OGM, du bio, ou de non utilisation d’huile de palme. Cette fragmentation du marché implique une augmentation des coûts consécutifs à la séparation des fabrications, des chargements plus petits et plus nombreux. Ainsi, la Fédération en appelle à toutes les laiteries pour ne pas imposer, de manière précipitée, des contraintes d’alimentation du bétail à ses producteurs de lait.

Didier Bouville

Une note d’Agreste de décembre 2018 indique qu’en octobre 2018, les abattages porcins ont reculé de 2,1 % en téc en glissement annuel. Le mois précédent, en septembre la production porcine s’est repliée de 4 % en téc sur un an, par rapport aux niveaux élevés de septembre 2017. En octobre 2018, les cours du porc diminuent de 7 cts d’€/kg par rapport à septembre. En septembre 2018, la baisse des exportations de viande porcine s’accélère, -17 % par rapport à la moyenne quinquennale et -20 % sur un an. De plus, le prix de l’aliment pour porcin continue d’augmenter en septembre 2018 (+6 % en glissement annuel et +3 % par rapport à août 2018).

Didier Bouville

En octobre dernier, d’après une note d’Agreste, les prix français à la production pour l’ensemble des produits agricoles, ont augmenté de 4,4 % en un an. Cette hausse est observée depuis juin 2018 mais elle semble se stabiliser. Cette tendance haussière est portée par les cours des grandes cultures et des légumes. De leur côté ceux des vins se stabilisent, alors que ceux des productions animales se replient. En parallèle, en raison d’une hausse des prix des fruits, des légumes, des viandes et des laits-fromages-œufs, on observe une progression de 2,3 % des prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées.

Didier Bouville

Réunie en bureau ce 5 novembre, la FNSEA a validé le principe d’appeler à manifester, aux côtés des Jeunes agriculteurs, durant la semaine du 10 décembre, rapporte le secrétaire général de la FNSEA, Jérôme Despey. Les modes d’action sont encore en discussion entre la FNSEA et les JA. Sous le mot d’ordre général «halte au matraquage», trois grandes revendications: la fermeture des cartes diffusées par Greenpeace («fermes-usines») et l’Etat (glyphosate.gouv.fr), et une parole forte de l’Etat suite aux attaques de boucheries et abattoirs ; sur la question des charges, pas de hausse de la redevance pour pollutions diffuses (RPD), en débat à l’Assemblée nationale jusqu’au 17 décembre ; et la parution des ordonnances concernant le SRP et les promos lors du prochain conseil des ministres du 12 décembre. La FNSEA ne souhaite pas s’associer au mouvement des Gilets jaunes, même si «nous comprenons car nous les vivons» leurs revendications sur le pouvoir d’achat, explique Jérôme Despey.

Didier Bouville

Casino lance le premier étiquetage en France sur le niveau de bien-être animal en collaboration avec trois organisations welfaristes (CIWF, LFDA, OABA). Ce nouveau référentiel s’applique aux poulets de chair et sur l’ensemble du cycle de vie de l’animal, de la naissance à l’abattage et non aux seuls modes d’élevage. L’étiquette comprendra quatre niveaux : A pour supérieur, B pour Bien, C pour Assez bien et D pour Standard. Parmi les 230 critères retenus figurent l’éclairage naturel des bâtiments, le rythme de croissance des poulets et la durée de transport jusqu’à l’abattoir. Ses critères ont été, dans un premier temps, définis par le distributeur et les ONG ; leur pertinence et contrôlabilité ont ensuite été testées avec les groupements d’éleveurs fournisseurs de Casino.

Didier Bouville

La mission parlementaire d’information sur le foncier agricole, menée par le député LREM Jean-Bernard Sempastous (LREM) avec ses corapporteurs Anne-Laurence Petel (LREM) et Dominique Potier (PS), a présenté le 4 décembre un rapport à l’Assemblée Nationale, dont toutes les propositions ne sont pas partagées par l’ensemble des auteurs. Ensemble ils alertent sur «l’artificialisation aveugle» et la «progression des formes sociétaires». Pour y répondre, Anne-Sophie Petel (LREM) défend une mise en commun locale des moyens des acteurs publics et privés, au sein de dispositifs «prenant en compte la diversité des territoires», tandis que Dominique Potier (PS) préconise une «grande loi universelle» pour faire «sauter le verrou constitutionnel» sur le contrôle des cessions de parts sociales.

Didier Bouville

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