« Le programme Agrifaune doit passer à la vitesse supérieure pour atteindre l’objectif final : changer les pratiques agricoles », a affirmé d’emblée Henri Sabarot, président du Conseil d’Administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, lors de la journée nationale Agrifaune, le 26 juin à Paris.
Après six ans d’existence, le programme, qui vise à concilier une agriculture rentable et la préservation de la faune sauvage, compte 70 départements impliqués et 318 fermes adhérentes. La convention de partenariat entre ses instigateurs a été renouvelée mi-2011 pour 5 ans. Mais il doit aller plus loin, notamment en portant ses retours d’expérience et des propositions confirmées par le terrain auprès des pouvoirs publics, sur fond de réforme de la Pac.
En perspective également, l’engagement d’une dizaine de nouveaux territoires, la création d’un réseau de fermes de référence, l’amplification de la communication et des partenariats externes, notamment avec l’institut de l’élevage, l’Acta et l’Inra.
Didier Bouville