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Sortie du premier guide des meilleurs bistrots de Paris et de Londres

« L’objectif avec ce guide 2016 est de montrer les singularités de chaque capitale » explique Pierre-Yves Chupin, président du guide Lebey, insistant sur « l’importance de la viande dans les bistrots ». Le guide a volontairement mis l’accent sur la viande et répertorie 203 adresses (101 à Paris et 102 à Londres). Hugh Judd, chef de projet au service alimentation de la filière britannique bovine et ovine (AHDB), l’assure « ce n’est pas une compétition, il s’agit de produits différents » et rappelle que le Royaume-Uni a perdu beaucoup de petits éleveurs à cause des maladies. Pour autant, selon lui, les prix de la viande ne vont pas baisser dans le futur avec une demande globale qui continue de croître.

Didier Bouville

Lors de l’audience de ce 18 novembre sur la demande de référé de Bigard contre la FNB (Fédération nationale bovine), le tribunal de grande instance de Paris a renvoyé le délibéré au 25 novembre. Pas présent à l’audience, Jean-Paul Bigard demandait au tribunal d’enjoindre la FNB à stopper «les enlèvements et le stickage de produits» à sa marque en magasin. De son côté, le secrétaire général de la FNB, Pierre Vaugarny, a considéré que «tout ce que j’ai entendu lors de cette audience me conforte dans notre combat syndical». Les syndicalistes comptent continuer à soutenir des actions dans les grandes surfaces, en tout cas d’ici le 25 novembre. Selon Pierre Vaugarny, l’objectif est triple : informer les consommateurs ; pousser les magasins à se positionner et refuser les comportements du groupe Bigard, fût-ce en retirant ses produits ; amener le groupe à s’expliquer publiquement.

Didier Bouville

«En septembre 2015, la collecte de lait de vache progresse dans les bassins laitiers de l’ouest de la France alors qu’elle semble se stabiliser dans les autres bassins laitiers par rapport au mois de septembre 2014», annonce Agreste dans une note de conjoncture du 18 novembre. Sur toute la France, en septembre, la collecte de lait de vache progresse de 1,5 %. Les bassins Normandie (+2,7%) et Grand-Ouest (+2,4%) suivis des bassins Nord-Picardie, Charente-Poitou et Centre en hausse de 1,7 % par rapport à septembre 2014 affichent les plus fortes progressions. La sécheresse estivale a pénalisé les autres bassins. Ainsi, la collecte baisse «légèrement dans le bassin Grand-Est (-0,1%), tout comme dans le bassin Auvergne-Limousin et le bassin Sud-Est (-0,2%). Dans le bassin du Sud-Ouest, la baisse de la collecte se limite à 0,6 % entre septembre 2014 et septembre 2015 mais, en cumul depuis le début de l’année le déficit atteint -2,6 %».

Didier Bouville

Faisant suite aux conclusions du rapport « Agriculture-Innovation 2025 », l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture a décidé de mettre en place en 2016 un groupe permanent RDI, « recherche développement innovation ». L’objectif de ce groupe est « d’aboutir à un vrai chaînage des actions du développement, de recherche et d’innovation » en saisissant l’opportunité que représentent les appels à projets européens. Ces appels à projets, soutenus par la Commission à travers son programme Horizon 2020, associent des organismes (chambres consulaires, instituts techniques, groupements d’agriculteurs, entreprises) de différents pays de l’UE, sur des thèmes comme le sol, la méthanisation. L’APCA cite un exemple de projet européen : le projet irlandais Landmark, de gestion durable des sols. Ce projet a notamment mené à la production d’un outil d’aide à la décision, le « Soil navigator », destiné à évaluer l’impact des pratiques agricoles sur les fonctions des sols.

Didier Bouville

« Le niveau des nappes au 1er novembre 2015 est hétérogène d’une région à l’autre », annonce le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM), le 17 novembre, mais il reste normal pour la majorité des cas (63%). « La situation traduit, sur la plus grande partie du territoire, la période de bascule vers la période hivernale de recharge des nappes, ce qui est normal pour la saison », continue le BRGM. Seul le sud-est présente des niveaux supérieurs à la normale en lien avec les récentes pluies d’automne, très fortes. Le bureau note aussi que « quelques secteurs présentent des niveaux inférieurs à la normale à l’image de la Lorraine, du nord de l’Alsace et de l’ouest du bassin Adour-Garonne ». L’Est de la France avait été très marquée par une sécheresse cet été. « Les effets de futures pluies habituellement attendues en automne devraient confirmer la recharge des nappes », conclue le BRGM.

Didier Bouville

La MSA a lancé le 16 novembre une campagne de promotion de ses services disponibles sur internet. Avec 1,3M d’adhérents utilisant ses services en ligne, la MSA a vu les inscrits sur internet augmenter de 22% par rapport à 2014. Le site de la MSA permet de réaliser les démarches administratives courantes en ligne et propose désormais des outils complémentaires dont « Guidea », un « module qui oriente les employeurs et les exploitants » en matière d’embauche, de déclaration de salaire, de règlement de facture, de déclaration de revenu, ou de création d’entreprise.

Didier Bouville

Le projet d’aide au stockage privé du porc sera soumis le 1er décembre au vote des experts des États membres pour une mise en œuvre début janvier, a annoncé Phil Hogan le 16 novembre aux ministres de l’agriculture des Vingt-huit réunis à Bruxelles. « Il est temps maintenant d’agir », a déclaré le commissaire européen, alors que la Belgique a souligné la situation « catastrophique » du secteur, de même que l’Autriche qui, comme la France, a réclamé le déclenchement de cette mesure au plus tôt. Phil Hogan a précisé que l’aide serait supérieure de 20 % à celle instaurée en mars dernier, que le lard frais serait inclus dans la liste de produits éligibles et que la viande pourrait être déstockée prématurément après 2 mois pour l’exportation, moyennant une réduction proportionnelle de l’aide. L’aide au stockage privé du porc fait partie des mesures d’urgence prises face à la crise de l’élevage.

Didier Bouville

« Traîtrise » peut-on lire dans le communiqué de la FNSEA au sujet du projet de loi de finances rectificative 2015, adopté le 13 novembre en Conseil des ministres. Celui-ci prévoit la ponction de près de 255 millions d’euros grâce aux réserves du Fonds national de Garantie des Calamités Agricoles (FNGRA). « Voici plus d’un an que la profession agricole travaille d’arrache-pied à la mise en œuvre d’un dispositif de gestion des risques innovant et efficace » explique la FNSEA. Le syndicat souhaite « remettre de la raison et de la concertation » concernant ces sujets cruciaux pour le futur des politiques agricoles, en s’appuyant sur le débat parlementaire.

Didier Bouville

Une nouvelle série de 33 programmes de promotion des produits agricoles a été validée par la Commission européenne (CE) le 12 novembre, avec pour cible les marchés européens et les pays-tiers tels que la Chine, les Etats-Unis ou la Russie. Le montant du financement s’élève à 108 millions d’euros, subventionné à 50% par la CE. L’objectif de ces programmes est de booster la consommation et d’ouvrir de nouveaux marchés aux produits agricoles européens. « Je me réjouis de ces programmes en particulier dans ce récent contexte difficile pour les marchés » a déclaré Phil Hogan, le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural. Ces investissements permettront, selon lui, de créer de nouvelles opportunités de marché, notamment vers les pays hors-UE, et de stimuler la croissance et l’emploi dans les secteurs agro-industriels.

Didier Bouville

Dans un communiqué diffusé le 13 novembre, la FNSEA critique vivement la décision gouvernementale de prélever 255 millions d’euros sur la trésorerie excédentaire du Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). Elle qualifie de « traitrise » ce dispositif inclus dans le projet de loi de finances rectificative adopté le même jour. La fédération estime que « l’amputation –en douce- des moyens du FNGRA (largement issus de taxes payées par la profession) est un très mauvais signal alors même que son intervention reste indispensable pour accompagner la montée en puissance de l’assurance. » Au ministère de l’Agriculture, on répond que ce prélèvement est « sans effet sur la politique de prévention des risques » car il « laisse de quoi financer les calamités » qui ont eu lieu en 2015. De plus, l’Etat « complétera au besoin » les dotations de ce fonds si celles-ci ne devaient pas être suffisantes l’année prochaine. Le document du ministère du budget précise aussi que le prélèvement laisse « une trésorerie prudentielle suffisante pour faire face à une année normale d’aléas climatiques. Cette mesure s’accompagne d’une baisse de prélèvements obligatoires pour la profession agricole, le PLF (projet de loi de finance) pour 2016 prévoyant une diminution de moitié du niveau des cotisations alimentant ce fonds. »

Didier Bouville