La FNEDT (entreprises de travaux agricoles) a réclamé le 17 août des «références partagées et transparentes» sur les coûts liés à la décarbonation du secteur. Elle propose la création d’un index du carburant agricole et forestier pour mesurer l’évolution et la part de cette charge dans le prix de la prestation des ETA, selon un communiqué. «Envisager la décarbonation des travaux agricoles mécanisés se heurte aujourd’hui à un constat d’impuissance technique – l’absence de motorisation de forte puissance avec des énergies non fossiles pour les engins de traction et de récolte – et à une impasse économique – le coût d’investissement astronomique des matériels verts», souligne la FNEDT. Et de réclamer «un prix accessible» pour les carburants alternatifs. La fédération souligne l’impact de la transition énergétique, en termes d’entretien des machines, formation du personnel, vitesse de travail, poids des machines, avec aussi «une nécessaire réorganisation logistique des chantiers à laquelle beaucoup de professionnels ne sont ni prêts, ni préparés». Attentive aux travaux sur la décarbonation des filières céréales, lait et viande, la FNEDT dit vouloir participer à la concertation avec les ministères.
Didier Bouville