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La production européenne de pommes (UE + Royaume-Uni) devrait augmenter de 1% en 2022-2023, pour atteindre 12,168 millions de tonnes (Mt), selon les prévisions de récolte Prognosfruit présentées, le 4 août, par l’association mondiale de la pomme et de la poire (WAPA). Soit, une hausse de 9% par rapport à la moyenne triennale, indique le secrétaire général de la Wapa Philippe Binard dans un communiqué. La France prévoit de récolter 1,468 Mt, soit une hausse de 6% par rapport à l’an dernier. La Pologne anticipe une production de 4,495 Mt (+5%). L’Italie table sur une production de 2,150 Mt (+5%) et l’Allemagne prévoit une récolte de 1,067 Mt (+6%). En revanche, la production espagnole devrait descendre à 431 000t (-23%) à cause des gelées d’avril (article en Espagnol).

Eva DZ

En plein épisode de sécheresse, le service de statistique du ministère de l’agriculture vient de faire paraître, le 9 août, sa première estimation de la vendange 2022. Au 1er août, la récolte est attendue entre 42,6 et 45,6 millions d’hectolitres, soit un niveau supérieur (+13 à +21%) à la faible récolte de 2021, marquée par un épisode sévère et étendu de gel au printemps, mais «proche de la moyenne quinquennale». La hausse sur un an concerne l’ensemble des bassins viticoles à l’exception de celui des Charentes particulièrement touché par les épisodes de gel et de grêle au printemps. Très affectés également par ces phénomènes cette année, le Bordelais et le Sud-Ouest n’atteindront pas la moyenne quinquennale.

Dans sa note Agreste, le ministère prévient qu’il «s’agit d’une première estimation à affiner au regard de l’incertitude entourant l’évolution de la sécheresse en cours». En effet, si elle se poursuivait, de nombreux bassins risqueraient une diminution de la production, notamment dans le Beaujolais, le Val de Loire, le Sud-Ouest, le Languedoc et Roussillon, le Sud-Est, et la Corse. Et de rappeler que les vendanges devraient être particulièrement précoces cette année (fin-août, voire mi-août) et que les maladies sont peu présentes dans les vignobles.

Eva DZ

La récente revalorisation des grilles salariales des employés d’exploitations agricoles ou d’entreprises de travaux agricoles (ETA) est entrée en vigueur depuis le 6 août. En effet, le ministre de l’agriculture a fait paraître au Journal officiel un arrêté portant extension d’avenants salariaux aux deux principales conventions collectives du secteur agricole : la convention collective nationale de la branche Production agricole et CUMA (avenant signé le 15 juin), et celle des ETA (avenant signé le 12 mai). Ainsi, les dispositions contenues dans les avenants sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et salariés des branches depuis le 6 août. Pour rappel, en ce qui concerne la branche Production agricole et CUMA, les partenaires sociaux ont acté une augmentation de 2,45 à 2,65% des salaires minimaux. Concernant la branche des ETA, les partenaires sociaux se sont mis d’accord sur une hausse de 2,65% des minimas de salaires pour toutes les grilles, à l’exception des entreprises de services à l’aviculture. Ces augmentations font suite à la revalorisation du Smic de 2,65% le 1er mai, vu l’inflation.

Eva DZ

L’interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) va expérimenter la décentralisation du programme européen «Fruits et légumes à l’école». «Les quatre régions qui se sont portées candidates (…) sont les suivantes: Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, PACA et Normandie», a indiqué Interfel à Agra presse début août. Le but est de «simplifier» la mise en œuvre administrative, «permettre une meilleure adéquation avec les spécificités régionales» et «impliquer les acteurs régionaux» pour que, in fine, «plus de bénéficiaires potentiels s’y intéressent et s’y impliquent». «On est en train de finir d’écrire les contours [de l’expérimentation] avec l’administration (…) donc cela prendra encore un peu de temps», a ajouté le président d’Interfel Laurent Grandin. L’UE attribue chaque année à la France près de 18 millions d’euros pour déployer ce programme, qui vise à soutenir le bien-manger via la distribution de fruits et légumes dans les écoles primaires, collèges et lycées. Mais, seulement une fraction de ce budget est finalement employée à cause de «la suradministration nationale», selon M. Grandin. «Pour 2021-2022, 2.8 millions d’euros seulement ont été utilisés», a précisé l’Interprofession.

Eva DZ

Le président colombien Gustavo Petro a proposé dans son discours d’investiture le 7 août de créer un fonds international pour protéger l’Amazonie, en proie à la déforestation. «Où est le fonds mondial pour sauver la forêt amazonienne ? (…) Nous pouvons transformer toute la population de l’Amazonie colombienne en une population protectrice de la forêt, mais nous avons besoin de financements du monde entier pour ce faire», a affirmé le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie. Pour protéger le « poumon de la planète », M. Petro a suggéré à la communauté internationale de réduire la dette extérieure au profit du financement d’actions «pour sauver et restaurer nos forêts». «Diminuons la dette extérieure et dépensons l’excédent pour sauver la vie humaine. Si le FMI (Fonds monétaire international, NDLR) aide à transformer la dette en actions concrètes contre la crise climatique, nous obtiendrons une nouvelle économie prospère et une nouvelle vie pour l’humanité», a-t-il expliqué. Il a notamment fait campagne en promettant d’accélérer la transition vers des sources d’énergies propres et de freiner la déforestation de l’Amazonie, dont l’écosystème est crucial pour absorber les gaz à effet de serre. Selon des organisations de protection de l’environnement, la Colombie a perdu pendant le mandat de son prédécesseur Ivan Duque (2018-2022) une superficie forestière d’au moins 7 018 km2.

Eva DZ

Le barème indicatif de la valeur vénale moyenne des terres agricole en 2021 est paru au Journal officiel le 7 août. Ce barème concerne toutes les terres agricoles, parcelles ou exploitations entières, non bâties et destinées à conserver leur vocation agricole au moment de la transaction. Sont détaillées par région agricole les valeurs moyennes des terres labourables et prairies naturelles d’au moins 70 ares libres à la vente, celles des terres labourables et prairies naturelles louées, celles des terres dans les DOM et enfin celles des terres viticoles à vendre. Après avoir connu une importante contraction en 2020, les marchés fonciers ruraux étaient en forte hausse au niveau national en 2021, d’après une note de la Fédération nationale des Safer (FNsafer) parue au printemps. Les terres et prés libres non bâtis se sont vendus à 5940 euros par hectare en moyenne, en recul de 2,3% sur un an.

Eva DZ

Quatre navires chargés de céréales ont quitté dimanche les ports ukrainiens d’Odessa et de Tchornomorsk sur la mer Noire, ont annoncé les autorités, précisant qu’ils transportaient environ 170 000 tonnes de marchandises. «Le deuxième convoi avec des livraisons ukrainiennes vient de partir des ports d’Odessa et de Tchornomorsk : trois navires à partir de Tchornomorsk et un autre à partir d’Odessa», a indiqué le ministère de l’infrastructure sur Telegram. Selon lui, les quatre navires en question sont le Mustafa Necati, le Star Helena, le Glory et le Riva Wind avec à leur bord «environ 170 000 tonnes de marchandises liées à l’agriculture». Le Centre de coordination conjointe (CCC) qui supervise les opérations depuis Istanbul avait annoncé samedi que cinq navires seraient au départ des ports ukrainiens dimanche, mais Kiev n’en a annoncé que quatre. Samedi, un cargo était arrivé au port de Tchernomorsk, pour y charger des céréales pour la première fois depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février. Le blocage de millions de tonnes de céréales du fait de la guerre en Ukraine, l’un des principaux producteurs mondiaux tout comme la Russie, a provoqué une flambée des prix alimentaires dans les pays les plus pauvres et suscité la crainte d’une crise alimentaire mondiale.

Eva DZ

Alors que la Commission européenne a récemment autorisé les États membres à prolonger en 2023 les dérogations sur les jachères et la rotation des cultures, «la France a décidé de mettre en œuvre ces possibilités de dérogations, à titre exceptionnel, pour la campagne 2023», indique le ministère de l’agriculture dans un communiqué le 5 août. «La fauche, le pâturage, ainsi que la mise en culture (…) des jachères seront autorisés», précise la Rue de Varenne. Les agriculteurs ne pourront toutefois pas y implanter de maïs, soja ou taillis à courte rotation. Il s’agit d’une dérogation à la BCAE 8 dans le cadre de la conditionnalité des aides PAC, qui prévoit un minimum de 4% de jachères sur les terres arables. Concernant la BCAE 7, «les agriculteurs français ne seront pas concernés en 2023 par l’obligation de rotation sur 35% des terres arables cultivées». «Il n’y aura en revanche pas de dérogation sur la seconde obligation à la parcelle, entrant en vigueur en 2025» (deux cultures principales distinctes ou une culture secondaire chaque année sur 2022-2025). Dans le contexte de la guerre en Ukraine, ces dérogations visent à «renforcer la capacité de la France à contribuer aux équilibres alimentaires mondiaux», explique le ministère.

Eva DZ

D’après un communiqué du 2 août, les groupes Les Républicains et Union centriste au Sénat demandent un moratoire jusqu’au 1er septembre 2023 suspendant deux décrets d’application de la loi Climat et résilience sur l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN), afin de réécrire ces textes dans un esprit plus proche de la loi. Le communiqué explique que le «fossé existant entre l’esprit de la loi et la rédaction des décrets», ainsi que «l’absence de consultation des collectivités locales», ont été relevés dans une «récente consultation des élus locaux organisée par le Sénat». «La majorité sénatoriale» appelle donc à la réécriture de ces décrets publiés le 30 avril. «Les collectivités ont besoin de réalisme, de clarté et de stabilité», précisent les représentants des territoires, rappelant que les élus locaux ne contestent pas «la nécessité de l’objectif de sobriété foncière». Le 13 juillet, le ministre de la transition écologique s’était dit prêt à réfléchir «aux modalités à mettre en œuvre, et peut-être à la réécriture d’une partie des décrets».

Eva DZ

En ce début de mois, l’Unell (Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis) annonce qu’aucun accord n’a été trouvé sur le prix de lait avec Lactalis. À la suite d’avril et de juillet, août est le troisième mois de contestation des prix entre l’Unell et Lactalis en 2022. L’industriel «impose la reconduction du prix de mai-juin-juillet pour le mois d’août» précise le communiqué. Depuis mai, les indicateurs de marché aboutissent à «une hausse de plus de 27 € (les 1000 litres, NDLR) du prix du lait», précise l’Unell: les PGC France ont augmenté de plus de 5%, la valorisation beurre-poudre d’environ 8%, et le prix allemand de plus de 13%. Les éleveurs rappellent que «Lactalis se doit de suivre les évolutions de marché» et doit prendre en compte la «revalorisation de la matière première agricole (MPA) en conformité avec Egalim 2 (…) obtenue lors des négociations commerciales de cet hiver».

Eva DZ

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