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La préfecture de l’Aveyron communique : « Depuis la fin de matinée, des pluies localement modérées de l’ordre de 10 à 20 mm ont déjà impacté principalement, la partie Sud de l’Aveyron. Une perturbation pluvio-orageuse plus intense devrait intervenir à partir du milieu de la nuit engendrant de fortes pluies de l’ordre de 20 à 25 mm notamment sur les reliefs du Sud du département. Sur l’ensemble de cet épisode pluvieux (comprenant les pluies de ce jour ainsi que celles de demain), les cumuls prévus sont de l’ordre de 100 à 130 mm au sud du département, localement jusqu’à 160 mm. Ailleurs, les cumuls varieront de 40 à 80 mm.

Conséquences possibles :

– De fortes précipitations susceptibles d’affecter les activités humaines sont attendues.

– Des inondations sont possibles dans les zones habituellement inondables.

– Des cumuls importants de précipitations sur de courtes durées peuvent localement provoquer des crues inhabituelles de ruisseaux et fossés.

– Risque de débordement des réseaux d’assainissement.

– Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles sur l’ensemble du réseau secondaire et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires en dehors du réseau «grandes lignes».

– Des coupures d’électricité peuvent se produire.

Mme la Préfète invite les usagers à être prudents, à suivre l’évolution de la situation sur le site de météo France et à adopter les conseils de comportement suivant :

– Renseignez-vous avant d’entreprendre vos déplacements et soyez très prudents. Respectez, en particulier, les déviations mises en place.

– Ne vous engagez en aucun cas à pied ou en voiture sur une voie immergée.

– Dans les zones habituellement inondables, mettez en sécurité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux ».

Didier Bouville

Prévue par la loi Egalim, l’ordonnance relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire en restauration collective et en industrie agroalimentaire a été présentée, le 21 octobre, en Conseil des ministres. Le texte étend à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire qui s’imposent déjà en restauration collective publique ou en grande distribution. Par exemple, les opérateurs de la restauration collective servant plus de 3 000 repas par jour et les industriels dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 M€ devront proposer une convention aux associations d’aide alimentaire pour le don de denrées consommables et non vendues, comme doit déjà le faire la grande distribution. Le texte interdit également à toute la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire de rendre les invendus alimentaires encore consommables impropres à la consommation – une amende de 3750 euros est prévue en cas de non-respect de cette interdiction.

Didier Bouville

A la veille de la journée de mobilisation du 22 octobre, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs annoncent des actions dans 72 départements. Dans une cinquantaine d’entre eux, les syndicats mentionnent des actions autour des préfectures et sous-préfectures. Les modes d’action visant ces établissements vont du simple «rendez-vous avec le préfet», au «réveil du préfet à 7h30», en passant par des «déchargements de remorques», tractages, distributions de produits devant le bâtiment. «Le président de la République nous doit des réponses, scandent les deux syndicats dans un communiqué commun paru le 21 octobre. Nous saurons nous faire entendre par des actions envers les préfectures de tous les départements entre 9h à 12h.» La mobilisation intervient après les barrages routiers du 8 octobre, et avant un «temps fort» prévu à Bruxelles le 15 novembre. Un «temps de réponse» pour le gouvernement est d’ores et déjà prévu durant la semaine du 4 novembre par les syndicats. Des mesures sont notamment attendues sur les retraites, le budget des chambres d’agriculture ou la lutte contre les intrusions en élevage.

Didier Bouville

Près de 200 parlementaires et présidents de département s’opposent à une réduction des budgets des chambres d’agriculture projetée par le gouvernement, dans une tribune publiée dans Le Parisien le 20 octobre. La texte est publié à la veille de l’examen de l’article du projet de loi de finances 2020 concernant ce dossier à l’Assemblée nationale, en séance publique. «Huit mille salariés des chambres d’agriculture travaillent chaque jour en France à l’accompagnement des professionnels» confrontés à d’importants défis, écrivent les élus. Or, dans le cadre de la préparation du budget 2020, «le gouvernement a annoncé une baisse de 15% de la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non bâti (TA-TFNB) », indiquent-ils. C’est « une coupe budgétaire sans précédent» qui porte selon eux «gravement atteinte au monde agricole mais aussi forestier». Le texte initié par trois députés de l’Ardèche, Hervé Saulignac (PS), Fabrice Brun (LR) et Michèle Victory (PS), a été signé par 186 députés, sénateurs et présidents de département, de gauche comme de droite.

Didier Bouville

Les syndicats agricoles majoritaires ont annoncé, comme prévu, une nouvelle journée de mobilisation le 22 octobre, indique un communiqué de la FNSEA et des JA du 18 octobre. Une quarantaine d’actions qui prendra le plus souvent la forme de manifestations devant les préfectures dans la matinée. «Nous n’avons reçu aucune réponse» des pouvoirs publics après la précédente journée d’actions du 8 octobre, qui avait rassemblé 10 000 agriculteurs, expliquent les organisations syndicales. Dans leur communiqué, la FNSEA et les JA dénoncent une «stigmatisation permanente» des agriculteurs, des «distorsions de concurrence insurmontables», des «accords commerciaux déloyaux» (Ceta et Mercosur notamment) et des «revenus en berne».

Didier Bouville

Les négociateurs de l’UE et du Royaume-Uni sont parvenus le 17 octobre, quelques heures avant l’ouverture du Sommet réunissant à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement européens, à un nouvel accord sur le Brexit. Un accord qui doit encore obtenir le feu vert des Parlements européen et britannique. Les deux parties sont parvenues à avancer sur la question de la frontière irlandaise et sur celle de la future relation commerciale post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni. Une période de transition, jusqu’à la fin 2020, avec la possibilité de la prolonger de deux ans supplémentaires, est prévue afin de négocier un futur accord commercial. Le principal syndicat agricole britannique, la NFU (National farmers’ union) a salué cette annonce, tout en prévenant qu’il faudrait «à long terme s’assurer que les normes agricoles britanniques ne soient pas sapées par l’ambition d’ouvrir les marchés britanniques à des produits alimentaires» ne respectant pas les mêmes exigences. Les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) se félicitent, elles aussi, de cet accord «qui confirme l’ambition de conclure un accord de libre-échange (ALE) à droits nuls et à restrictions quantitatives entre l’UE et le Royaume-Uni».

Didier Bouville

Dans une note, Agreste conjoncture annonce qu’en août dernier, après plusieurs mois consécutifs de baisse, la collecte de lait a progressé de 1 % en glissement annuel. Depuis le début de l’année elle est en recul de 0,9 %. A cette hausse de la collecte en août, s’ajoute une progression de 3 % en glissement annuel du prix du lait standard conventionnel (hors Bio et AOP/IGP) qui s’établit ainsi à 344 euros les 1 000 litres. En août dernier on constate également une évolution contrastée des fabrications de produits laitiers, avec notamment une hausse des fabrications de produits industriels et une baisse des fabrications de produits de grande consommation. Concernant le lait de chèvre et celui de brebis les collectes sont aussi en augmentation, elles progressent respectivement de 2 ,4 % et 7,2 % en glissement annuel.

Didier Bouville

Les chambres d’agriculture lancent une consultation «ouverte au plus grand nombre» sur leur plan stratégique 2019-2025, annonce un communiqué de l’APCA (tête de réseau) du 17 octobre. Celle-ci se déroule sur le site internet de l’APCA jusqu’au 13 novembre. Les trois questions posées portent sur les grands axes du plan stratégique des chambres: accompagnement des transitions de l’agriculture, dialogue avec la société et développement économique des territoires. «Nous souhaitons entendre à la fois les agriculteurs et la société civile pour bâtir notre projet de mandature», précise Claude Cochonneau, président de l’APCA. «L’enjeu est trop important pour l’avenir des agriculteurs et les territoires pour que nous n’écoutions pas ce que vous avez à nous dire.» «Une synthèse des contributions sera communiquée aux 3200 élus des chambres d’agriculture début décembre, puis le projet 2019-2025 sera finalisé suite à ces contributions», indique le site internet des chambres.

Didier Bouville

Comme annoncé par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, le paiement des avances d’aides directes et de l’ICHN a débuté le mercredi 16 octobre. Les aides dites directes comprennent les aides découplées (paiement de base, paiement redistributif, paiement vert et paiement en faveur des jeunes agriculteurs) et la plupart des aides couplées animales (aides aux bovins allaitants et laitiers, aides ovines et aide caprine), rappelle le ministère dans un communiqué du 16 octobre. Et de rappeler que, pour tenir compte de la sécheresse, les taux de ces avances ont été augmentés à hauteur de 70% des montants finaux pour les aides directes (au lieu de 50%) et de 85% pour l’ICHN (au lieu de 75%).

Didier Bouville

La FNSEA et les JA lancent une «campagne d’étiquetage dans les enseignes de la grande distribution», ont-ils annoncé dans un communiqué du 16 octobre. Observant «trop d’origines floues ou trompeuses» sur les aliments, les syndicats exigent «un étiquetage précis et lisible sur l’ensemble des produits frais comme transformés». «Nous irons sticker les produits dont l’origine paraît incertaine», précisent les organisations. Les premières actions démarrent le 17 octobre dans le Doubs. Suivront la Somme et l’Eure, avant des actions coordonnées en Normandie. La campagne durera «tout l’automne». «Nous inviterons les consommateurs présents à mener l’enquête à nos côtés», lancent la FNSEA et les JA, qui veulent «une obligation d’étiquetage du pays d’origine de tous les produits que nous achetons» aux niveaux français comme européen.

Didier Bouville

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