Lors des questions au gouvernement, le 25 octobre au Sénat, Marc Fesneau a indiqué vouloir «construire avec les professionnels les dispositifs dont ils auront besoin pour leur permettre de passer la crise» liée à la maladie hémorragique épizootique (MHE). «Il nous faut encore évaluer avec précision les pertes pour pouvoir regarder les dispositifs que nous pourrions mobiliser», a précisé le ministre de l’agriculture. Et d’ajouter que les pouvoirs publics attendent «dans les jours ou les semaines qui viennent» des données issues d’un réseau de «40 fermes tests» qui «permet de suivre les risques et les impacts sur les exploitations». Ce réseau a été mis en place après l’apparition de la MHE en France, à la mi-septembre. Face à cette maladie émergente, M. Fesneau a souligné que «l’on voit apparaitre au fur et à mesure» les conséquences économiques dans les élevages, qui sont «liées aux frais vétérinaires, aux pertes liées à la morbidité ou à des déficits de production». Depuis le début de la crise, les syndicats demandent un accompagnement des éleveurs sur deux volets : une aide au maintien des animaux en ferme (blocage des exportations) et une prise en charge des frais vétérinaires (qui peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros par animal).
Eva DZ