Alors que les ministres de l’Énergie de l’UE ont rendez-vous le 9 septembre à Bruxelles pour trouver des solutions face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité, les organisations professionnelles de la chaîne agroalimentaire de l’UE – Copa-Cogeca (producteurs), PFP (transformateurs primaires d’aliments) et FoodDrinkEurope (industrie agroalimentaire) – leur demandent, dans une déclaration commune du 8 septembre, plus de garanties sur l’accès à l’énergie et des prix stables. Elles appellent notamment la Commission européenne à réviser une nouvelle fois le cadre temporaire de crise mis en place depuis la pandémie de Covid-19 «afin de garantir qu’il puisse être utilisé par les États membres et les entreprises». «Les dernières hausses des prix de l’énergie, en particulier du gaz naturel et de l’électricité, menacent la continuité des cycles de production agroalimentaire et, partant, la capacité de continuer à fournir des produits agricoles essentiels, des ingrédients et des produits alimentaires, ainsi que des matières premières pour l’alimentation animale», préviennent les trois organisations. Le Fediol (industrie des oléagineux) fait, lui, état d’augmentations de prix jusqu’à douze fois supérieures à celles d’avant la guerre, alors que «les principales régions non européennes qui transforment des graines oléagineuses ont vu leurs coûts énergétiques « seulement » doubler».
Didier Bouville


