Fil info

Positive au premier semestre 2020, l’activité des distributeurs de matériels agricoles affiche depuis une tendance moins favorable, et est attendue dans le rouge pour 2021, a indiqué le 14 décembre le Sedima. Si les prises de commande ont subi un fort recul en mars et avril, elles montrent sur les six premiers mois une croissance de l’ordre de 3% pour le matériel neuf et de 10% pour l’occasion, selon l’enquête menée par le syndicat. Avec comme bémol, les entreprises spécialisées en vitiviniculture à -6% dans le neuf. La tendance apparaît moins favorable ensuite. Au second semestre, les adhérents du Sedima voient les prises de commande en matériels neufs à -5%, celles en matériel d’occasion restent dans le vert à 1%. Les entreprises spécialisées en vitiviniculture sont encore orientées à la baisse dans le neuf, imitées par leurs homologues en grandes cultures. Quant aux prévisions sur le premier semestre 2021, aucun retour à la croissance n’est attendu pour le matériel neuf, à -5%, le matériel d’occasion étant prévu à -2%. «Les distributeurs sont notamment inquiets de l’impact de la crise sanitaire» et des mauvaises récoltes, souligne le Sedima. «Parallèlement, l’effet du plan de relance sur les investissements des exploitations demeure incertain.»

Didier Bouville

L’aveyronnais RAGT Semences prend le contrôle total de Seed Force, 14 ans après avoir participé à sa création en Nouvelle-Zélande et en Australie, a-t-il annoncé le 14 décembre. «Cette acquisition s’inscrit pleinement dans notre stratégie d’ouverture à tous les marchés», déclare le directeur général Laurent Guerreiro, cité dans le communiqué. La Nouvelle-Zélande et l’Australie constituent de «réelles plateformes de croissance, avec la possibilité d’y développer à l’avenir une offre génétique plus large», selon le groupe. Il s’agit en parallèle d’«accroître sa présence sur une autre région stratégique: le Sud-Est asiatique». Seed Force Nouvelle-Zélande et Seed Force Australie comptent respectivement 25 et 29 personnes, RAGT Semences en emploie lui plus de 900 réparties dans plus de 50 pays.

Didier Bouville

Emmanuel Macron est revenu le 14 décembre sur le « chèque alimentation saine » proposé par les citoyens de la Convention sur climat. «Je suis d’accord sur le chèque alimentaire, on va le faire, il faut qu’on le fasse», a soutenu le président de la République devant les citoyens. La Convention avait suggéré dans son rapport final la création d’un chèque réservé aux ménages les plus modestes, financé par une taxe sur les produits ultra-transformés, et destiné à acquérir des produits durables «issus de l’agroécologie, des circuits courts». La mesure avait été écartée une première fois le 8 décembre, lors de la rencontre des citoyens avec le ministère de l’Agriculture. «Le gouvernement nous avait alertés sur le risque de pénaliser les ménages les plus précaires par la taxe, tout en nous expliquant qu’il fallait trouver un moyen de financer les chèques. Clairement, ils n’avaient pas envie de le faire», rapporte Mélanie B., membre de la Convention. Le président s’est en revanche montré ferme concernant la redevance sur les engrais azotés. Souhaitée par les citoyens pour 2021, elle ne sera appliquée qu’à partir de 2024. «Comme pour le glyphosate, c’est impossible d’imposer aux gens de changer du jour au lendemain. Nous leur laisserons quatre ans, et nous les taxerons s’ils n’ont pas changé leurs pratiques», a indiqué le président.

Didier Bouville

Un loup qui s’était échappé du Sanctuaire des loups de Frontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) le 13 novembre, a été abattu le 11 décembre, près de la commune de Courçon d’Aunis, a indiqué la préfecture de Charente-Maritime. C’est le numéro de puce de l’animal qui a permis de l’identifier. Le loup que les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont tenté de capturer, en vain, par téléanesthésie ont été contraint de procéder à un tir létal, ont précisé les services de l’État. Le 4 décembre, le préfet avait autorisé les agents de l’OFB à « prendre les mesures nécessaires pour prévenir tout risque lié à la divagation de ce loup, y compris par des tirs létaux ». Ce loup appartient à un trio qui provenait du Parc Alpha de Saint-Martin-Vésubie, dévasté par la tempête Alex. Il reste un loup en liberté, un autre ayant été tué lors d’une collision avec un véhicule le 16 novembre dernier.

Didier Bouville

L’Est Républicain et France Bleu Doubs ont révélé que des agents de la Fédération des chasseurs du Doubs avaient trouvé des indices indiquant que des sangliers auraient été importés de Pologne et qu’ils avaient été lâchés dans la région. Si l’origine des sangliers, qui sera déterminée avant la fin de l’année, devait être certifiée, les faits seraient alors très graves. En effet, la Pologne est un foyer endémique de la peste porcine africaine (PPA) depuis plusieurs années. Si un cas de PPA devait être détecté en France, le risque de déstabilisation de la filière serait très important. En effet, l’Allemagne qui est touchée par cette pandémie, ne peut plus exporter sa viande de porc hors des frontières de l’Union européenne. Ce sont environ 9 000 tonnes par semaine que les Allemands doivent écouler, dont une partie en France, faisant chuter les cours. La découverte d’un cas de PPA en France ne ferait qu’aggraver une situation déjà précaire.

Didier Bouville

Le ministère de l’Économie a diffusé, le 11 décembre, une mise à jour de la liste S1Bis activités agricoles et agroalimentaires dépendant des secteurs touchés par les mesures de confinement, qui bénéficient à ce titre de mesures d’exonérations sociales et fiscales renforcées. Rejoignant culture de vigne ou élevage de canard, sont ajoutées: les exploitations «des filières dites festives», ainsi que la «fabrication de produits alimentaires lorsque au moins 50% du chiffre d’affaires est réalisé avec l’évènementiel, l’hôtellerie, des débits de boissons et de la restauration hors domicile». Cette disposition fait écho à l’annonce du Premier ministre Jean Castex, lors de son bilan de la situation sanitaire, la veille: «Le fonds de solidarité pourra désormais bénéficier aussi aux prestataires et exploitants agricoles travaillant avec le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ou aux sous-traitants du monde de l’événementiel, notamment sportif et culturel.» Bercy rappelle que les entreprises des secteurs liés (S1bis) de moins de 50 salariés qui enregistrent des pertes d’au moins 50 % de chiffre d’affaires pourront bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 10 000 € dans la limite de 80 % de la perte du chiffre d’affaires.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé le 10 décembre l’octroi de 10,2 millions d’euros (M€) pour aider les établissements techniques agricoles publics et privés les plus en difficulté. «La plupart des établissements techniques agricoles ont subi des pertes de chiffres d’affaires et des surcoûts importants durant la première période de confinement conduisant à des difficultés de trésorerie importantes», commente le ministère. Ces aides ont été mobilisées dans le cadre de la loi de finances rectificative au budget 2020. Elles concernent 55 établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (Eplefpa), 22 établissements du Conseil national de l’enseignement agricole privé (Cneap), 5 établissements de l’Union nationale rurale d’éducation et promotion (Unrep) et 47 du réseau MFR (Maisons familiales rurales).

Didier Bouville

Les organisations représentant les AOP, IGP et Label rouge, tant végétales qu’animales, ont adressé un courrier commun aux députés, les conviant à adopter un article voté au Sénat qui accorde un coup de pouce aux exploitations ayant perdu du chiffre d’affaires et qui ont maintenu l’emploi. «Dans le cadre du PLF 2021, le Sénat a adopté un article additionnel après l’article 51 octies qui vise à accorder en 2021 une aide égale à 10% de la masse salariale pour les entreprises agricoles qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 20% en 2020 et qui ont maintenu l’emploi. Nous souhaitons que le vote de cette disposition soit confirmé lors de l’examen du PLF 2021 en deuxième lecture à l’Assemblée», indiquent les cinq organisations signataires du courrier. Celles-ci sont la Cnaoc (appellations viticoles), le Cnaol (appellations laitières), Fédélis (Fédération Label rouge, IG et STG, Spécialité traditionnelle garantie), Origin France (qui regroupe une trentaine d’Indications géographiques françaises) et la Confédération nationale des vins IGP. «Pour ces exploitations qui ont fait le choix de la montée en gamme à travers la production de produits de qualité, la mise en place d’une aide conséquente en 2021 est vitale. Sans cela, c’est leur survie même qui est en jeu», explique le courrier aux députés.

Didier Bouville

Réunis le 9 décembre à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, ont décidé, à l’issue d’un dîner de la dernière chance, de se donner jusqu’à dimanche 13 décembre pour trancher le sort des négociations commerciales post-Brexit, eu égard aux divergences persistantes sur les trois points de blocage (conditions de concurrence équitable, gouvernance et pêche). Mais avant, Ursula von der Leyen devrait présenter un bilan de la rencontre de plus de trois heures dans le cadre d’un sommet prévu les 10 et 11 décembre à Bruxelles avec les dirigeants des Vingt-sept. Alors qu’un accord commercial est loin d’être acté, la Commission européenne a présenté le 10 décembre un ensemble de mesures d’urgence ciblées garantissant à la fois une connectivité aérienne et routière réciproque de base entre l’UE et le Royaume-Uni, et permettant la possibilité d’un accès réciproque des navires de l’UE et du Royaume-Uni aux eaux de l’autre partie. L’objectif de ces quatre mesures d’urgence est ainsi d’atténuer certaines des perturbations importantes qui se produiront le 1er janvier au cas où un accord avec Londres ne serait pas encore en place, précise l’exécutif européen.

Didier Bouville

Alors qu’un accord commercial entre l’UE et le Royaume-Uni était attendu pour le 9 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le premier ministre britannique, Boris Johnson, ont finalement décidé, eu égard aux divergences persistantes sur les trois points de blocage (conditions de concurrence équitable, gouvernance et la pêche), de se rencontrer, dans la soirée et probablement la nuit du 9 au 10 décembre, pour un dîner de haut niveau considéré comme l’ultime chance pour relancer ce qui peut encore l’être des pourparlers. L’objectif de ce rendez-vous, à la veille d’un sommet européen à Bruxelles, est de voir si les blocages les plus importants peuvent être levés mais « pas de ficeler de manière définitive la négociation » a-t-on indiqué du côté européen. A trois semaines de la fin de la période de transition, Boris Johnson a quant à lui, estimé le 9 décembre, qu’un «bon accord» était encore possible. Tout en précisant que son pays sera prêt, quelle que soit l’issue des négociations, à quitter définitivement l’union douanière et le marché unique. Face à autant d’incertitudes, les principaux opérateurs du secteur agroalimentaire de l’UE appellent Bruxelles à mettre en place, en cas de «no deal», des mesures spécifiques pour une transition en douceur et à débloquer une part non-négligeable de la réserve d’ajustement au Brexit.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Bovins

V Taureaux repro Charolais 1 à 3 a + Aubracs + 1 Limousin 16 m + génisses Aubrac de +30m vêlage entre 20/09 et 15/11. TGS. Livr poss. Tél 04 66 47 38 96 – 06 30 49 76 17

Emplois

Recherche salarié agricole H/F sérieux, motivé, impliqué pour aide à l’agnelage. Période du 20 Octobre au 20 Décembre. Possibilité de logement. Aveyron secteur Lévezou. N’hésitez pas à me contacter au 06 80 90 20 21