« Un mois après la fin du cycle des négociations annuelles, le résultat est alarmant pour les produits à marque fabricant et les négociations sur les produits MDD sont aussi éloignées des réalités », déplore la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict) dans un communiqué du 30 mars. L’organisation décrit une hausse majeure des prix des principales pièces sur un an : gorge, + 51 % ; poitrine, + 30 % ; trimming coche, +24 % ; gras, +16 % ; épaule, +15 % ; carré bacon, +12 % ; jambon, +11 %. « Or, si les grands clients avaient respecté l’esprit de la loi, la clause de renégociation aurait dû s’appliquer », poursuit la Fict, qui craint pour les marges et l’avenir de l’industrie de la charcuterie. L’organisation dénonce des stratégies d’achat « à l’opposé de l’objectif d’un renforcement de l’industrie et donc d’un développement de la qualité et de la diversité de l’offre de charcuterie française » de la part de la distribution, et demande une réouverture des négociations.
Didier Bouville