En réaction au vote du paquet lait par le Parlement européen du 15 février, la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a exprimé « sa satisfaction de voir les députés européens appuyer ce texte avec une très large majorité », dans un communiqué de presse daté du même jour. Mais la fédération reste vigilante sur la déclinaison française de ce texte.
« Le décret OP (organisations de producteurs), qui va donner un cadre aux organisations de producteurs, doit accompagner la dynamique qui s’opère sur le terrain et non la contraindre », défend le communiqué de la FNPL.
Le Parlement européen a en effet approuvé le 15 février à Strasbourg, par 574 voix contre 97 et 18 abstentions, le règlement visant à favoriser les relations contractuelles dans le secteur du lait, renforcer le pouvoir de négociation des producteurs, permettre une maîtrise de l’offre de fromages sous appellation et, finalement, accompagner la fin des quotas annoncée en 2015.
Ce « paquet lait » avait fait l’objet en décembre d’un compromis entre les États membres, les députés et la Commission de Bruxelles. Il doit encore être formellement avalisé par le Conseil des ministres des Vingt-sept et sera applicable jusqu’à la fin juin 2020.
Didier Bouville