Réunis en séance publique le 22 janvier, les sénateurs ont supprimé, dans l’article 1er bis du projet de loi de modernisation et simplification du droit, la qualité d’ « êtres vivants doués de sensibilité » accordée aux animaux par l’Assemblée nationale le 30 octobre. Il n’y a donc plus, pour le moment, de reconnaissance du caractère sensible des animaux dans le code civil. Le projet de loi doit maintenant être examiné en commission mixte paritaire réunissant des députés et des sénateurs puis en 2ème lecture le 28 janvier par l’Assemblée Nationale, qui aura le dernier mot.
Didier Bouville