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Eau : des organisations de Midi-Pyrénées demandent un plan régional 

Alors que la ministre de l’Ecologie doit très prochainement donner son avis sur le projet de retenue d’eau de Sivens, dans le Tarn, un certain nombre d’organisations agricoles et économiques de Midi-Pyrénées ont tenu à rappeler les enjeux de la gestion de l’eau sur leur territoire, le déficit structurel du bassin Adour-Garonne étant selon elles estimé à 220 millions de mètres cubes. Dans un communiqué du 13 janvier, la Chambre d’agriculture, le Conseil économique, social et environnemental, la Chambre de métiers et de l’artisanat, la CCI, la FRSEA, Jeunes Agriculteurs, Coop de France, Agri Sud-Ouest innovation et l’Aria ont ainsi rappelé « que toutes les procédures de consultation et de décisions, longues, compliquées et coûteuses ont été respectées », et demandent notamment la réalisation effective de la retenue de Sivens, ce type de projets étant « à la base du maintien et du développement de l’activité humaine ». Les organisations plaident donc en faveur d’un « plan régional pour sécuriser les ressources en eau dans les territoires de Midi-Pyrénées ». 

Didier Bouville

Plus de 250 000 stagiaires ont suivi la formation Certiphyto 

Depuis l’origine en 2009 et jusqu’en janvier 2015, Vivea a financé la formation de 252 593 stagiaires au cours de 21 279 formations à Certiphyto. En ont principalement bénéficié les agriculteurs. Ils ont été 242 731 à suivre la formation contre 9 862 prestataires de service. Régionalement, ce sont les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest qui ont réalisé le plus de formation sur la période, d’abord l’Aquitaine pour 1 878 sessions devant Midi-Pyrénées (1 769), les Pays-de-Loire (1 687) et la Bretagne (1 672), loin devant les deux Normandie, les régions de l’est, du Nord et du Massif central qui ont effectué moins de 1 000 sessions de formation. Entre les deux (entre 1 000 et 1 500 formations), le Centre, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-D’azur.

Didier Bouville

Lactalis condamne la «judiciariation des relations» avec ses producteurs

Le groupe Lactalis considère que «la judiciarisation des relations avec certaines organisations de producteurs n’est pas la solution aux enjeux du marché», dans un communiqué du 14 janvier. La veille, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a annoncé que deux organisations de producteurs livrant à Lactalis se préparent, avec l’appui de la FNPL, à attaquer Lactalis en justice, estimant que leur collecteur ne respecte pas ses engagements de prix. Le groupe prévient que cette stratégie de judiciarisation sera «lourde de conséquences», et assure qu’il «a respecté ses engagements et suivi tout au long de cette année 2014 les évolutions du marché».

Didier Bouville

Porcs : un bon cru pour les exportations européennes vers le Japon

La publication par les autorités japonaise des chiffres d’importations de viande de porc, cumulées de janvier à novembre, montre que l’Europe s’est placée «en tête des ventes vers le pays du soleil levant (38,25% de parts de marché)», remarque le marché du porc breton (MPB) de Plérin, dans sa note mensuelle, parue le 14 janvier. Les ventes européennes ont progressé de 42,6%, «aidées en cela par un euro faible et un cours du porc européen attractif», expliquent les analystes bretons. Sur la même période, la France a augmenté ses envois de 82,9%. Les exportateurs américains, malgré des prix élevés sur leur marché intérieur, «n’ont rien lâché», et préservé 33% de parts de marché.

Didier Bouville

Lait : décélération de la collecte fin 2014 en France et en Europe

La collecte de lait «a commencé à décélérer en France et en Europe fin 2014 mais reste supérieure aux débouchés», note l’Institut de l’Élevage dans une note de conjoncture, parue le 13 janvier. En septembre, la collecte était à nouveau supérieure de 7% par rapport à celle de septembre 2013. Mais en octobre et novembre, elle n’était respectivement supérieure que de 2,5% et 1%. En décembre, la collecte aurait même retrouvé le niveau de 2013, affirme l’Institut de l’Élevage, selon des sondages de FranceAgriMer. A l’échelle européenne, la collecte d’octobre était supérieure de 3% à 2013. «Le rythme de progression a diminué, mais par rapport à une référence 2013 élevée», note l’Institut.

Didier Bouville

Lait : une organisation de producteurs se prépare à attaquer Lactalis en justice

L’organisation de producteurs Normandie-Centre (OPNC), livrant à Lactalis, se prépare à attaquer la laiterie en justice dans le cadre d’une «action de groupe», rapporte la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqué du 13 janvier. Les 500 éleveurs de l’OPNC reprochent à Lactalis de ne pas avoir respecté les termes du contrat qui les lie, en particulier sur la fixation des prix. Ils estiment le préjudice à 8000€ par exploitation. L’action de groupe est une possibilité ouverte récemment aux producteurs de lait par la Loi d’avenir, rappelle la FNPL, qui soutiendra cette action dans le cadre d’une «procédure d’intervention volontaire», ce qui revient, explique-t-elle, à se porter partie civile. Cette décision de la FNPL «sera la règle dès qu’une OP agréée décidera d’une action de groupe contre son transformateurs», annoncent les producteurs. «Il s’agit de remettre les transformateurs dans le droit chemin», a prévenu le président de la FNPL, Thierry Roquefeuil.

Didier Bouville

Porcs : vers une production record en Espagne

En Espagne, «les entreprises d’abattage disposent des plus fortes offres de toute l’histoire de la production espagnole», observe le Marché du porc breton (MPB) de Plérin dans sa note de conjoncture, le 12 janvier. La production a augmenté de 3,43% (en têtes) sur les 10 premiers mois de l’année. Cette hausse s’accélère en fin d’année. Les abattages de septembre et d’octobre sont respectivement supérieurs de 6,02% et 7,70% à ceux des mêmes mois en 2013. «La production pourrait augmenter de 4% en 2014, à 43 millions de porcs», note le directeur du MPB, Jean-Pierre Joly. «Les développements et les créations ont été plus importants que les arrêts, et sont essentiellement le fait d’entreprises d’intégration».

Didier Bouville

Les élections MSA ont débuté le 12 janvier

Du 12 au 27 janvier, les adhérents de la Mutualité sociale agricole (MSA) sont appelés à élire leurs 25 000 délégués chargés de les représenter. Pour la première fois, le vote par Internet est possible. Les électeurs sont répartis au sein de trois collèges : les exploitants agricoles, les salariés de l’agriculture et les employeurs de main d’œuvre. Le président sortant de la MSA, Gérard Pelhâte, espère 40 à 50 % de participation. Les résultats seront connus le 4 février.

Didier Bouville

Xavier Beulin : «nous allons challenger le rapport Potier»

« Le rapport Potier a le mérite d’exister mais nous allons le challenger, c’est sûr », a estimé le président de la FNSEA Xavier Beulin en présentant ses vœux à la presse. Xavier Beulin reproche au rapport sur la réduction des phytos remis par le député à Manuel Valls, de se cantonner aux aspects purement quantitatifs. « L’analyse n’est pas conduite sur le plan qualitatif, celui de l’impact des produits phytos sur la santé et l’environnement » explique le président de la FNSEA. Selon lui, ce travail se borne à analyser les volumes de produits utilisés, à envisager des interdictions plutôt que des alternatives technologiques. « Il est très léger sur le volet innovation » considère Xavier Beulin. Le rapport devrait être présenté officiellement aux organisations agricoles le 15 janvier au comité écophyto.

Didier Bouville

Plan Ecophyto : le ministre proposera les axes du nouveau plan le 30 janvier 

Suite à la remise au Premier ministre du rapport de Dominique Potier sur les phytosanitaires, le 23 décembre, le ministre de l’Agriculture  évoquera les grands axes de la nouvelle version du plan Ecophyto lors du Comité national d’orientation et de suivi le 30 janvier. Un communiqué diffusé par le ministère de l’Agriculture précise que trois orientations seront particulièrement mises en avant : l’amplification de la diffusion et du transfert des bonnes pratiques, à l’image de ce qui est réalisé dans le réseau des 1 000 fermes DEPHY, l’amplification du développement des alternatives aux produits phytosanitaires (biocontrôle et agroéquipements pour une agriculture de précision), et la réaffectation des moyens financiers du plan Ecophyto au bénéfice d’agriculteurs engagés dans des changements de pratiques durables (notamment les GIEE). 

Didier Bouville