Les principales organisations agricoles (FNSEA, Jeunes agriculteurs, fédération nationale ovine et les Chambres d’agriculture) ont exprimé « un peu d’espoir » le 21 décembre dans un communiqué après une réunion de travail le 19 décembre avec l’Etat sur le futur plan loup 2013-2017. Selon elles, ce plan opterait pour « une diminution rapide » des prédateurs de leurs troupeaux. « Les pouvoirs publics semblent enfin disposés à entendre les arguments des éleveurs et à modifier la réglementation afin de mettre en œuvre une gestion efficace de la population de loups », selon le communiqué. « L’ensemble des participants se sont entendus sur l’objectif de diminution rapide et conséquente de la pression de prédation sur les troupeaux qui est arrivée à un niveau totalement insupportable », estimaient les participants en plaidant pour « des tirs de défense plus aisés à mettre en œuvre et plus efficaces pour protéger les troupeaux ». Selon les organisations, en 2012, le loup, présent sur près d’un tiers du territoire français, aura tué 5 000 brebis et coûté plus de 10 millions d’euros aux contribuables.
Didier Bouville


