APCA : des pistes pour une agriculture bio en perte de vitesse
«Avec une baisse des demandes de conversion constatée depuis 2012, nous sommes à un moment délicat pour l’agriculture biologique», a reconnu Étienne Gangneron, administrateur de l’APCA et nouveau président de l’Agence bio, le 9 avril. Mais il s’agit d’une « crise d’adolescence », espère-t-il, car la demande pour les produits bio, qui reste forte, est un signal positif. Mais l’avenir des filières bio dépendra en partie du plan bio 2013-2017 qui doit être présenté avant l’été par le ministre de l’Agriculture.
L’APCA plaide pour une professionnalisation des producteurs bio et de leurs filières, ou encore pour des efforts de recherche. L’accompagnement des agriculteurs est vital, ajoute l’APCA qui compte aujourd’hui 250 conseillers en bio dans son réseau. Mais l’accompagnement doit aussi être économique : l’APCA souhaite que soit maintenue l’aide à la production biologique. Le bio souffre aussi de la question foncière. Sur ce plan, « il y a des outils à créer, notamment avec les Safer ». L’introduction de produits bio dans la restauration collective est un levier à mobiliser, selon l’assemblée permanente.
Didier Bouville
                    
                    
                    
                    
                    

