Depuis le 1er janvier 2013, l’Irlande a pris la présidence tournante de l’Union européenne à la suite de Chypre. C’est la troisième fois que les irlandais sont aux commandes de l’UE depuis 1996. Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce irlandais, Eamon Gilmore propose « des mesures destinées à promouvoir l’emploi et la croissance», a-t-il déclaré à l’AFP. «Ce ne sont pas que des mots. Il y a un certain nombre de mesures législatives clefs que nous voulons faire avancer» et notamment l’Union bancaire européenne démarrée en 2012 par un accord sur la supervision bancaire. Reste aussi la négociation du budget européen 2014-2020 (dont celui de la Pac), qui n’a pas été conclue par les chypriotes. De plus, l’Irlande, très touchée par la crise, est bénéficiaire d’un plan de sauvetage financier mené par la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire internationale et l’Union européenne. Lors de sa présidence elle voudrait négocier un accord sur sa dette bancaire afin « d’alléger le fardeau qui pèse sur le pays », selon l’AFP.
Didier Bouville