En vue du débat des ministres des Vingt-huit sur la crise agricole prévu le 14 mars, la France vient de proposer des « mesures de gestion de crise » pour le secteur laitier surtout (augmentation du plafond voire des prix de l’intervention, etc), parmi lesquelles différentes options pour inciter à la réduction de la production dans l’UE. Or, les contributions d’au moins deux autres États membres s’opposent à toute tentative de régulation de l’offre : l’Irlande, selon laquelle « ce n’est pas une réponse appropriée en période de baisses des prix », et le Royaume-Uni, qui est « sceptique à l’égard d’un soutien supplémentaire du marché » et « s’inquiète des suggestions de restrictions de la production de lait ou de porc » qui « pénaliseraient les agriculteurs les plus performants ».
Didier Bouville