Dans sa dernière note de conjoncture dédiée au secteur ovin, le service de la statistique du ministère de l’agriculture (Agreste) indique qu’entre 2011 et 2021, le cheptel ovin s’est réduit de 8,3%, en passant de 7,6 millions à un peu moins de 7 millions de têtes. «La baisse concerne majoritairement le cheptel ovin allaitant», note Agreste. L’Hexagone connaît une baisse légèrement plus accentuée que celle de 5,5% observée en moyenne chez les six principaux producteurs européens (Espagne, Roumanie, Italie, Grèce, France et Irlande). En Roumanie et en Irlande, le cheptel a même augmenté de 23 et 28% respectivement. Entre 2020 et 2021, malgré un léger recul de la production de 1,1% en nombre de têtes, les abattages d’agneaux sont en hausse de 1,7%, note Agreste. Une dynamique «permise par un surcroît d’importations d’animaux vivants». Car les importations en 2021 ont été «particulièrement dynamiques», en hausse de 46% par rapport à 2020 et de 55% par rapport à la moyenne quinquennale. Et, dans le même temps, note Agreste, les exportations ont fléchi de 0,6%, pour s’établir à 454 000 animaux. Les importations de viande, principalement d’origine du Royaume-Uni, sont en revanche une nouvelle fois en recul de 5,5% par rapport à 2020, à 7 Mtec.
Eva DZ