À la suite de la présentation du Plan eau par le gouvernement le 30 mars, la FNSEA, les Jeunes agriculteurs, la Coopération agricole, les chambres d’agriculture et les Irrigants de France ont demandé à être «pleinement associés à la déclinaison concrète du Plan eau, aux différentes échelles» territoriales, d’après un communiqué de presse du 4 avril. Par ailleurs, ces organisations professionnelles agricoles (OPA) «ont salué l’annonce du ministre de l’Agriculture qui assure la stabilisation des prélèvements globaux pour l’agriculture», qu’elles estiment «indispensable pour protéger la capacité de production de la ferme France face au changement climatique». Toutefois, ces OPA appellent à «rapidement simplifier et sécuriser» les cadres législatifs et réglementaires qui entourent la réutilisation des eaux usées traitées, les ouvrages de stockage existants, ainsi que les nouveaux projets d’hydraulique. Par ailleurs, les organisations agricoles citées estiment «insuffisantes» les enveloppes annoncées dans le cadre du Plan eau et préviennent qu’elles «seront parallèlement très vigilantes à toute velléité d’augmentation de redevances aux agences de l’eau tant pour les agriculteurs que pour les industriels de l’agroalimentaire», rapporte le communiqué.
Didier Bouville


