Trois foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées ont été identifiés, les premiers en France, informe un communiqué du ministère de l’agriculture du 21 septembre. Les envois de ruminants à des fins d’élevage vers un autre Etat-membre de l’Union européenne sont interdits pour les exploitations situées dans un rayon de 150 kilomètres autour de chaque foyer. Les départements concernés sont les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Landes, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ariège, la Gironde, le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Le communiqué précise que «l’envoi direct pour abattage (…) demeure quant à lui possible». Les règles concernant l’exportation vers les pays tiers dépendent de chaque pays de destination. La MHE est une maladie réglementée à déclaration obligatoire. Le taux de mortalité chez les bovins est très faible et la maladie n’est pas transmissible à l’homme. Une surveillance avait été mise en place par l’Anses au printemps, après une alerte sur la propagation de ce virus en Europe. Un premier cas est survenu fin 2022 en Sardaigne. Depuis, des animaux malades ont été identifiés en Sicile, au Portugal et en Espagne.
Eva DZ