National | Par Didier Bouville

Equarrissage : mise au point de la FNSEA

A la suite du désengagement des pouvoirs publics du système de l’équarrissage en 2009, les agriculteurs ont mis en place des associations ATM (animaux trouvés morts) émanant des interprofessions. Ce sont donc les professionnels de l’agriculture qui organisent désormais la collecte des animaux morts dans les fermes. En outre, les associations ATM permettent la négociation collective des contrats avec les entreprises d’équarrissage.

La mise en concurrence des équarrisseurs devrait permettre, à terme, la baisse des coûts supportés par la filière. D’ores et déjà les éleveurs ne prennent en charge que 14 à 25 % du coût de l’équarrissage. Face aux critiques qui ont pu s’exprimer, la FNSEA soutient «l’idée d’une contribution mutualisée permettant à chacun de bénéficier d’un service équivalent sur le territoire national». Elle défend également «la réduction du coût de l’équarrissage pour les éleveurs leur permettant de gagner en compétitivité tout en maintenant l’équilibre financier de ce service».

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Réunie en huis clos à Saint-Malo au démarrage de ses Assises, la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) a fait le constat d’un manque à gagner pour les producteurs de 46 euros/1000 litres sur le beurre depuis 2023. Le président, Yohann Barbe, a dénoncé un «hold-up». Pour le prix du lait en 2026, la FNPL a affirmé que «les producteurs de lait ne tolèreront aucune baisse et exigent même des revalorisations sur la base de ce manque à gagner établi de manière indiscutable». Elle s’en explique : «Les valorisations engrangées par les transformateurs laitiers sur le marché du beurre n’ont aucunement été rétribuées aux producteurs : ni sur la partie Produits de Grande Consommation (PGC) vendus sur le marché…