National | Par Didier Bouville

Equarrissage : mise au point de la FNSEA

A la suite du désengagement des pouvoirs publics du système de l’équarrissage en 2009, les agriculteurs ont mis en place des associations ATM (animaux trouvés morts) émanant des interprofessions. Ce sont donc les professionnels de l’agriculture qui organisent désormais la collecte des animaux morts dans les fermes. En outre, les associations ATM permettent la négociation collective des contrats avec les entreprises d’équarrissage.

La mise en concurrence des équarrisseurs devrait permettre, à terme, la baisse des coûts supportés par la filière. D’ores et déjà les éleveurs ne prennent en charge que 14 à 25 % du coût de l’équarrissage. Face aux critiques qui ont pu s’exprimer, la FNSEA soutient «l’idée d’une contribution mutualisée permettant à chacun de bénéficier d’un service équivalent sur le territoire national». Elle défend également «la réduction du coût de l’équarrissage pour les éleveurs leur permettant de gagner en compétitivité tout en maintenant l’équilibre financier de ce service».

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Même si la plupart des constructeurs de tracteurs travaillent sur des énergies alternatives pour leurs engins, à ce jour, les solutions pour remplacer les moteurs thermiques des tracteurs ne semblent pas suffisamment abouties. Les prototypes élaborés sont encore loin de donner satisfaction et ne permettent pas d’envisager une commercialisation massive des tracteurs répondant aux besoins de la polyculture-élevage. Parmi les perspectives envisageables, 3 principales sources énergétiques alternatives sont en cours de développement : l’électricité, le biogaz purifié et l’hydrogène. Plusieurs constructeurs affichent néanmoins des engagements concrets vers l’électrique. Quelques modèles de tracteurs de faible puissance (de l’ordre de 60/70 CV) sont commercialisés. Ce sont des tracteurs bien adaptés pour des applications comme la vigne ou le maraîchage. En polyculture/élevage, en revanche,…