National | Par Didier Bouville
A la suite du désengagement des pouvoirs publics du système de l’équarrissage en 2009, les agriculteurs ont mis en place des associations ATM (animaux trouvés morts) émanant des interprofessions. Ce sont donc les professionnels de l’agriculture qui organisent désormais la collecte des animaux morts dans les fermes. En outre, les associations ATM permettent la négociation collective des contrats avec les entreprises d’équarrissage.
La mise en concurrence des équarrisseurs devrait permettre, à terme, la baisse des coûts supportés par la filière. D’ores et déjà les éleveurs ne prennent en charge que 14 à 25 % du coût de l’équarrissage. Face aux critiques qui ont pu s’exprimer, la FNSEA soutient «l’idée d’une contribution mutualisée permettant à chacun de bénéficier d’un service équivalent sur le territoire national». Elle défend également «la réduction du coût de l’équarrissage pour les éleveurs leur permettant de gagner en compétitivité tout en maintenant l’équilibre financier de ce service».