Aveyron | Par La rédaction

Elections Chambre d’agriculture : FDSEA et Jeunes Agriculteurs en ordre de marche

Marie-Amélie Viargues, présidente de la FDSEA et Léo Nakich, président de Jeunes Agriculteurs Aveyron, lancent officiellement la campagne syndicale pour les élections de la Chambre d’agriculture.

Laurent Saint Affre (au centre), candidat à la présidence de la Chambre d’agriculture, est soutenu par les représentants FDSEA – JA (de gauche à droite) : Rémi Agrinier, Marie-Amélie Viargues, Léo Nakich et Samuel Maymard.

«La campagne va se traduire par un automne très riche en rencontres, avec des élus FNSEA et Jeunes Agriculteurs, qui vont venir sur le terrain échanger sur les sujets qui préoccupent les agriculteurs aveyronnais», introduit Marie-Amélie Viargues. «Cette campagne, conduite en tandem avec JA, a aussi pour but d’affirmer la cohésion de nos deux syndicats. En effet, même si nous confirmons être deux entités distinctes, nous partageons la même vision d’avenir».

Une agriculture pilier du département

«Un avenir dont l’enjeu principal est l’installation des jeunes et, de fait, la transmission des exploitations», renchérit Léo Nakich, avant d’assurer : «Il y a un fort engouement pour cette élection dans notre syndicat, car nous avons à cœur de représenter les intérêts de la plupart des agriculteurs au sein de la Chambre d’agriculture».
Les deux présidents partagent aussi l’orientation politique qu’ils souhaitent impulser à la chambre consulaire. «Nous voulons ancrer l’agriculture aveyronnaise au cœur de l’économie, de la ruralité et de la société en général. Pour cela nous défendons une agriculture productive qui nourrit, et qui rémunère décemment des agriculteurs bien dans leur tête, bien dans leur métier ! ».

Des syndicats au travail

Les responsables rappellent que le syndicalisme version FDSEA et JA, c’est avant tout un travail de fond. «Nous œuvrons au quotidien pour faire avancer les dossiers agricoles», affirme la présidente. «Nous travaillons avec tous les acteurs du monde agricole. Ces actions se conduisent en sourdine, sont peu médiatiques. Cette méthode, héritée de nos prédécesseurs qui ont su tisser des liens constructifs avec les autres instances, nous continuerons bien sûr à l’appliquer dans notre gestion de la Chambre d’agriculture».
L’actualité va d’ailleurs, sans nul doute, marquer cette campagne avec le retard annoncé de la reprise des travaux sur le projet de loi d’orientation agricole. «Notre déception est immense. Nous avons l’impression que le monde agricole n’est pas entendu», commente Laurent Saint Affre, trésorier de la FDSEA et membre du bureau FNSEA.

Une liste en construction

Le projet agricole aveyronnais est quant à lui bien abouti, même si la liste des candidats reste encore à finaliser. «Elle va s’appuyer sur les compétences déjà en place, mais aussi sur des idées nouvelles», présente Marie-Amélie Viargues. «Elle doit respecter la parité, les territoires et les productions ».
Ce qui est sûr, c’est qu’elle est conduite par Laurent Saint Affre qui candidate au poste de président. «Ma motivation principale : continuer à m’investir dans le développement de l’agriculture aveyronnaise. Une motivation qui croît au fur et à mesure de mes missions. Secrétaire général, puis président de la FDSEA, élu à la région et au national, j’ai toujours eu à cœur de défendre les intérêts des agriculteurs aveyronnais. Mon parcours syndical m’empêchera d’oublier l’importance du réseau ! De plus, mon expérience de vice-président de la Chambre d’agriculture, en charge des dossiers économie et territoire, lors du mandat précédent, m’a assurément donné la mesure du travail à accomplir».
Dès à présent, le projet politique commun va être largement diffusé, notamment à travers des rencontres de terrain. «Nous voulons mettre en avant la force de notre réseau», explique Rémi Agrinier, secrétaire général de jeunes Agriculteurs Aveyron. «Nous invitons tous les agriculteurs, adhérents ou non, et nous couvrirons l’ensemble des territoires du département. On terminera en janvier avec un grand meeting syndical».
Avec 55 % de votants il y a six ans, les responsables espèrent faire aussi bien, voire mieux. «Pour donner l’envie de voter, il faut réaffirmer l’importance de la Chambre d’agriculture pour tout un chacun, les enjeux qui sont derrière cette élection, notamment la représentativité du plus grand nombre», conclut Léo Nakich.

Bérangère Carel

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