Aveyron | Par eva dz
Début septembre, l’EPAGE du Viaur a signé son troisième Contrat de Rivière à Naucelle, en présence de nombreux élus du territoire, du Département, de la Région, du préfet de l’Aveyron et de nombreux partenaires techniques et financiers. Preuve de la réussite collective de cette démarche depuis plus de 20 ans, qualifiée d’exemplaire par l’Agence de l’eau Adour Garonne.
Lors de la signature du contrat de rivière Viaur III par l’ensemble des partenaires techniques et financiers.
Un contrat de rivière est un programme d’actions contractuel d’une durée de 5 ans visant à restaurer, améliorer ou conserver la qualité des eaux et des milieux aquatiques. Un programme basé sur le volontariat mais qui, à l’échelle de la rivière Viaur, a su fédérer largement. Et ce depuis plus de 20 ans. L’affluence lors de la signature du 3ème Contrat de Rivière mardi 3 septembre à Naucelle en est la preuve vivante !
Un collectif efficace
Autour du président de l’EPAGE (Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux), chef d’orchestre de ce programme, Yves Regourd a accueilli les multiples partenaires financiers et techniques. Le préfet de l’Aveyron, les maires du territoire concerné, les conseillers départementaux et leur président, Arnaud Viala et son homologue du Tarn, Guy Malaterre, le vice-président de la Région Occitanie, Vincent Recoules, Jacques Molières, président de la Chambre d’agriculture, Dominique Costes, président de la CCI Aveyron, le directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, Guillaume Choisy n’ont pas tari d’éloge sur la collaboration efficace des différents acteurs dans les deux premiers Contrats de rivière Viaur.
«Cet événement officialise le renouvellement de l’engagement de tous nos partenaires techniques et financiers en vue de la mise en œuvre de ce troisième programme d’actions contractuel d’une durée de 5 années (2024-2028) doté d’un budget de 14,3 millions d’euros HT», a introduit Yves Regourd. «Cette démarche depuis plus de 20 ans se déroule dans une large concertation des acteurs de tout le territoire et avec l’appui des organismes techniques et financiers, les élus, les usagers, les institutionnels…», poursuit le président de l’EPAGE du bassin Viaur.
Ce 3ème contrat de rivière s’inscrit donc dans la continuité du travail engagé depuis plus de 20 ans par l’EPAGE Viaur sur le territoire. «Par le caractère ambitieux et novateur des actions proposées, ce Contrat de rivière se présente comme une nouvelle avancée en faveur de la préservation de notre patrimoine naturel commun que sont l’eau et des milieux aquatiques associés», a illustré Yves Regourd. Avant de détailler les volets retenus intégrant chacun l’approche liée à l’adaptation au changement climatique :
- Animer, coordonner, suivre et évaluer la mise en œuvre du SAGE et du Contrat de Rivière
- Développer des approches transversales afin de garantir la qualité de l’eau
- Développer, poursuivre l’acquisition de connaissances
- Réduire les pollutions domestiques
- Réduire les pollutions diffuses agricoles
- Instaurer une gestion équilibrée et durable de la ressource
- Prévention des inondations
- Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques
- Sensibilisation, communication, valorisation.
Le Bassin du Viaur c’est :
- Un territoire de 1561 km2,
- 14 intercommunalités ; 3 départements et 85 communes,
- 34 300 habitants
- 2 500 km de cours d’eau,
- 1 420 hectares de zones humides recensés
- 76 % de la surface du territoire sont consacrés à l’activité agricole (depuis 2010, 6 millions d’euros ont été engagés sur le territoire en faveur de l’agriculture à travers les contrats de rivière Viaur).
Eva DZ