Aveyron | Par eva dz
La FD CUMA de l’Aveyron a invité les CUMA disposant d’un service ensilage à venir échanger sur leur groupe. Nombre d’entre elles s’interrogent en effet sur la pérennité de ce service, certaines ont mis en place des échanges avec d’autres CUMA. Cette réunion qui s’est tenue mardi 25 janvier, a permis de faire le point.
Mardi 25 janvier, à Rodez, 14 CUMA ont répondu à l’invitation de leur réseau départemental pour échanger sur ensilage. Ils étaient 24 participants réunis pour faire le point sur ce service dont l’activité est en baisse. D’autres modes de récolte se développent, le positionnement des AOC et les exigences de cahier des charges notamment en AB se détournent de l’ensilage, la baisse du nombre d’agriculteurs complique le maintien des équipes d’ensilage et rend difficile le renouvellement des machines qui restent à des prix élevés…
Pour dresser un état des lieux, une enquête a été menée en 2021 auprès de 38 CUMA ensilage dans le département. Elles sont équipées de 46 ensileuses automotrices dont 20 achetées d’occasion. 23 CUMA ont répondu à cette enquête : elles possèdent 27 machines d’une puissance moyenne de 420 CV et les machines achetées neuves ont aujourd’hui 7 ans d’âge en moyenne.
Parmi les 23 CUMA ayant répondu à l’enquête, 13 sont en service complet (avec chauffeur salarié), avec 21 machines qui réalisent en moyenne 255 heures/CUMA, 157 heures par machine en moyenne par an pour une surface de 8 400 ha (6 400 ha d’herbe et 2 000 ha de maïs). Dans les 10 autres CUMA, la machine est conduite par un adhérent ou dans le cadre de l’entraide.
Toutes ont cité de nombreux points forts à leur service ensilage : une souplesse d’organisation d’abord, une maîtrise de l’organisation et une qualité de travail ensuite, un prix compétitif, la convivialité du groupe et la fiabilité du service.
Eva DZ
CUMA+ensilage+recolte