National | Par La rédaction
Ayant repris de l’activité depuis un an, le Groupe Monde Rural (GMR) accueille ses nouveaux membres, affine sa gouvernance et compose une stratégie pour agir au cœur des territoires ruraux.
© iStock-Pascal Faucon
C’est à moins d’une heure de Paris que le Groupe Monde Rural (GMR), accueilli dans les locaux des Fermes de Gally sur le territoire de l’Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles a tenu, fin octobre, son assemblée générale extraordinaire sous la présidence de Stéphane Aurousseau. Relativement proche de Paris pour faciliter l’accès aux nouveaux adhérents, le site retenu n’en n’est pas moins emblématique de l’ambition du GMR : être proche des territoires ruraux et agir pour leur développement économique. A l’ordre du jour : refonte statutaire, accueil des nouveaux adhérents et présentation des problématiques de travail. Dans le souci d’établir un fonctionnement opérationnel et réactif, la gouvernance de la structure a été réformée dans les statuts. Les membres fondateurs sont mis sur un pied d’égalité avec les nouveaux adhérents et bénéficient des mêmes prérogatives décisionnelles ; les instances sont refondues avec une assemblée générale où chaque adhérent dispose d’une voix et un bureau chargé d’exécuter les orientations prises par l’assemblée.
Développer l’économie
Dans l’atmosphère chaleureuse des fermes de Gally, les nouveaux adhérents sont accueillis unanimement. Sont représentés les maires ruraux, les établissements d’enseignement agricole, les associations de formation professionnelle ou de réflexion sur la transition des pratiques agricoles et rurales, les professions libérales, les industries du médicament vétérinaire, de nutrition animale, de fabrication et de commercialisation des produits de protection des plantes, des semences, des fertilisants, des commerces de proximité tels que les buralistes, des propriétaires forestiers privés … Tous témoignent d’un ancrage territorial notable, miroir à multiples facettes d’une ruralité bien plus vivante qu’il n’y paraît au tout-venant.
Beaucoup se heurtent à des difficultés pour recruter ou développer leur activité économique. Le manque d’infrastructures et de services, l’empilement normatif, la multiplication des strates administratives et la faible acceptabilité sociale de certains projets sont autant de facteurs dont le G.M.R veut se saisir à bras le corps. Par la concertation, l’association veut apporter des solutions concrètes aux problèmes de la ruralité en étant, le cas échéant, force de proposition sur le terrain législatif ou réglementaire.
Pour Stéphane Aurousseau, président du GMR et représentant la FNSEA, le cap est clair : «dépasser les récits d’abandon, soutenir le potentiel économique des territoires ruraux et promouvoir le développement rural comme facteur d’équilibre de notre société».
La rédaction