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Par Didier Bouville
Gilles Bernat est un éleveur de brebis installé sur la commune de Montlaur, à la limite sud du département de l’Aveyron. La commune est située en plein cœur du pays de Roquefort au sein duquel de nombreux agriculteurs élèvent des brebis de race Lacaune pour ce fromage vieux de plus de 1000 ans.Gilles Bernat travaille au côté de sa femme et emploie un salarié à temps plein. Il élève 450 brebis laitières pour la coopérative La Pastourelle ainsi que 200 brebis viande sur une surface agricole d’environ 200 hectares. La quasi-totalité de la nourriture donnée aux bêtes est produite sur la ferme. C’est l’une des exigences du cahier des charges de Roquefort.
Du moins, c’est ainsi que les choses doivent se passer quand tout va bien. Cette année, la sécheresse a été extrêmement dure sur une grande partie de l’Aveyron. De nombreux agriculteurs dont Gilles Bernat n’ont pas pu sortir leurs brebis pour pâturer. Et forcément, il a fallu piocher dans les stocks de la grange. Une inquiétude pour les années à venir avec les effets du changement climatique qui devraient s’accentuer.
Gilles est également un éleveur engagé. D’abord grâce au point de vente directe à la ferme : les acheteurs peuvent se rendre directement chez lui pour acheter du Roquefort La Pastourelle. Ensuite, Gilles Bernat a également été élu référent du groupe de travail «Bienêtre animal» à Interbev, l’interprofession du bétail et des viandes, au sein du programme «One Welfare», ou «Un seul bien-être» en français. Dans les deux cas, l’éleveur y voit un moyen de sortir des clichés sur l’agriculture en allant au contact des consommateurs et en travaillant sur des sujets sociétaux.
Si cette série existe, c’est pour une raison simple. Trop souvent, médias et réseaux sociaux offrent aux Français une image de l’agriculture et de l’élevage qui ne correspond pas à la réalité du terrain. Écologie, bienêtre animal, énergies renouvelables, qualité de l’alimentation… Autant de sujets auxquels sont confrontés les éleveurs. Autant de sujets qui les poussent à s’améliorer un peu plus chaque jour. Et s’ils ne sont pas parfaits, après tout ils restent des êtres humains, de nombreux faits restent encore méconnus du grand public. Qui a entendu parler du plan ÉcoAntibio ? Combien de Français savent que la taille moyenne d’un troupeau de vaches est de 50 animaux ? Qui connaît les exigences du cahier des charges d’un label ou d’un signe officiel de qualité ?
En rendant visite à de nombreux éleveurs issus de différentes filières, ces reportages veulent montrer le travail quotidien des paysans en France. Loin des exploitations minoritaires qui comptent 1000 vaches, plus près de cet élevage raisonné qui fait vivre des milliers d’éleveurs en France et particulièrement en Aveyron, que ce soit chez Jeune Montagne, en Veau d’Aveyron et du Ségala, en Roquefort, avec Mont Lait, le Bœuf fermier Aubrac… La liste entière serait trop longue à dresser. Mais Des élevages et des Hommes va tenter d’en présenter le plus possible et de faire découvrir au grand public la réalité quotidienne des éleveurs. Une réalité loin de celle parfois dépeinte par des minorités certes peu nombreuses, mais très bruyantes.
Jérémy Duprat
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