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Par La rédaction

Porc : les États-Unis autorisent un porc résistant au SDRP obtenu par édition génomique

L’agence sanitaire états-unienne (FDA) a autorisé la commercialisation dans le pays de porcs dotés par édition de gènes d’une résistance au SDRP (syndrome dysgénésique et respiratoire du porc), informe l’université d’Edimbourg, partie prenante de l’innovation, dans un communiqué le 1er mai. Le gène porcin CD 163 a été modifié par l’institut Roslin de l’université écossaise, supprimant le récepteur à la surface des cellules où s’accroche le virus. La souche porcine a été développée avec le sélectionneur international Genus PIC. L’autorisation américaine est une étape vers une diffusion plus large, selon le communiqué. Le professeur Bruce Whitelaw, de l’institut Roslin, y voit même une « étape historique pour l’élevage ». Après ce premier succès pour Genus PIC, l’entreprise de génétique recherche désormais en priorité des autorisations dans les pays acheteurs de porcs des États-Unis, indique le p.-d.g. de Genus Jorgen Kokke. Dans le communiqué, l’université d’Edimbourg rappelle que les fièvres, gênes respiratoires et avortements causés par le SDRP font perdre chaque année environ 2,5 Md$ aux producteurs des États-Unis et d’Europe.


Par Agra

Taxes américaines : Bruxelles négocie avec Washington, mais se prépare en cas d’échec

La Commission européenne a adopté, le 14 avril, l’acte juridique instituant ses contre-mesures en réponse aux surtaxes annoncées par les États-Unis. Mais ces derniers ayant décidé de les suspendre pendant 90 jours, Bruxelles a adopté le même jour un second acte suspendant toutes ces mesures européennes jusqu’au 14 juillet. La Commission européenne espère ainsi négocier dans l’intervalle un accord acceptable, tout en se préparant dans le cas où ces négociations devaient échouer. Le commissaire européen Maros Sefcovic était à Washington le 14 avril pour entamer ces pourparlers avec ses homologues américains. Les États-Unis imposent des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier, d’aluminium et de produits dérivés et menacent le reste des importations en provenance de l’UE de taxes à hauteur de 20 %. Au total, les contre-mesures, en suspens, de l’UE couvriraient, elles, 21 Md€ d’exportations américaines. Des produits agricoles, comme la volaille, les œufs, la viande bovine, les tomates, le miel, les agrumes, les céréales, le maïs, le sucre, ou encore le soja et les amandes, seraient progressivement taxés à hauteur de 25 %.


Par Agra

Taxes américaines : Bruxelles ajuste sa liste de contremesures, vers l’exclusion du bourbon

« On fait notre possible pour que les mesures remplissent nos objectifs : limiter la casse dans l’UE tout en exerçant un effet de levier important lors des négociations », a indiqué, le 8 avril, Olof Gill, porte-parole en charge du Commerce à Bruxelles, en évoquant la réponse de l’UE aux droits de douane américains. Alors que les Etats membres doivent se prononcer le 9 avril sur une première série de sanctions , la Commission européenne envisagerait, selon un document vu par Agra, de retirer certains produits américains sensibles de sa liste de contremesures comme le bourbon, le vin ou les produits laitiers. Il faut dire que le secteur des boissons alcoolisées pousse pour ce retrait depuis plusieurs jours, au même titre que certains Etats membres comme la France. En outre, le projet de l’exécutif européen propose une entrée en vigueur plus tardive des droits de douane de 25% pour certains produits. La date du 16 mai est évoquée pour un grand nombre de produits agricoles (volaille, œuf, viande bovine, tomates, miel, agrumes, céréales ou encore sucre) alors que celle du 1er décembre est indiquée pour les amandes et le soja. En parallèle, la Commission souhaite mettre en place d’une « Taskforce » pour surveiller les flux commerciaux et agir le plus rapidement possible face au risque de hausses massives des importations.


Par Agra

Antibiotiques : les élevages européens en utilisent deux fois moins que les américains

En 2019, les élevages européens utilisaient en moyenne 56 mg/kg vif d’antibiotiques par an, quand ceux d’Amérique du nord et du sud en consommaient presque le double (101 mg/kg). C’est ce qui ressort des données d’une étude parue dans Nature Communications le 1er avril (lire ci-dessus). Différence majeure entre les deux continents : outre-Atlantique, les élevages utilisent des antibiotiques comme facteur de croissance, alors que cette pratique est interdite dans l’UE depuis 2006. Le fossé entre le Vieux continent et les pays d’Asie et du Pacifique est encore plus frappant : les élevages y consomment quatre fois plus d’antibiotiques (215 mg/kg) que les européens, ce qui peut s’expliquer par l’importance des filières porcines et avicoles, très consommatrices. En volume, l’Asie consomme plus de 66 000 t d’antibiotiques pour son élevage (60 % du total mondial), l’Amérique du sud 23 000 t, l’Amérique du nord 8 200 t, l’Europe 7 500 t et l’Afrique 5 800 t (soit 39 mg/kg). Si la tendance actuelle se poursuit, ces écarts devraient encore se creuser d’ici 2040, avec une forte croissance des volumes consommés attendue en Asie et Afrique (+41 %), ainsi qu’en Amérique du sud (+20 %). L’Europe et l’Amérique du nord verraient, elles, leur consommation reculer, de -1 % et -3% respectivement.


Par Agra

Trump annonce des taxes douanières de 34% pour la Chine et 20% pour l’UE

Donald Trump a lancé le 2 avril sa bagarre commerciale généralisée en annonçant ce qu’il a qualifié de «droits de douanes réciproques» à travers le monde, afin selon lui de faire «renaître» l’industrie américaine et de mettre fin au «pillage» des Etats-Unis. «Dans quelques instants je vais signer un décret historique instituant des droits de douane réciproques sur des pays du monde entier», a-t-il déclaré au début d’un discours très attendu. Le républicain a parlé d’une «déclaration d’indépendance économique» et promis à nouveau un «âge d’or» à son pays. Le président américain Donald Trump a ensuite annoncé des droits de douane massifs sur les produits entrant aux Etats-Unis: 34% sur les produits chinois, 20% sur ceux en provenance de l’Union européenne ou encore 46% pour le Vietnam. Il a aussi annoncé plus largement un droit de douane plancher, d’au moins 10%, sur tous les produits entrant dans le pays. Les nouvelles taxes sur les importations dévoilées par Donald Trump sont prévues en deux temps, a précisé un responsable de la Maison Blanche à la presse: le 5 avril à 04H01 GMT pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril à 04H01 pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

 

source: AGRA


Par Agra

Faim dans le monde : la baisse des financements inquiète le Programme alimentaire mondial

« Malgré la générosité de nombreux gouvernements et donateurs individuels, le PAM subit une forte baisse de financement auprès de ses principaux donateurs » indique le Programme alimentaire mondial des Nations Unies dans un communiqué publié le 28 mars. L’organisation onusienne est confrontée à une baisse « alarmante » de 40 % de son financement pour 2025 par rapport à 2024. « 58 millions de personnes risquent de perdre une aide vitale dans le cadre des 28 opérations de réponse aux crises les plus critiques de l’agence », souligne le PAM qui appelle « de toute urgence » à de nouveaux financements. Les annonces de coupes dans l’aide internationale se sont multipliées ces derniers mois, suscitant l’inquiétude des ONG et organisations internationales, rapporte l’AFP. A titre d’exemple, les Etats-Unis du président Trump ont supprimé 83%, soit « des dizaines de milliards de dollars » des programmes de l’agence de développement américaine Usaid, qui gérait à elle seule jusqu’à présent un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, soit 42% de l’aide humanitaire déboursée mondialement.


Par Agra

Guerre en Ukraine : Washington soutient les exigences agricoles russes en mer Noire

Dans un communiqué publié le 25 mars à l’issue de discussions bilatérales avec la Russie et l’Ukraine à Ryad (Arabie Saoudite), l’administration américaine du Président Donald Trump a annoncé avoir convenu avec ses homologues russes et ukrainiens « de garantir une navigation sûre, d’éliminer le recours à la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires dans la mer Noire ». Dans cette perspective, Washington s’engage également à aider Moscou à rétablir son accès au marché mondial des exportations de produits agricoles et d’engrais. Rien de tel avec Kiev. L’assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles était une des conditions préalables de la Russie à un accord. Au cœur des discussions, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a notamment réclamé des « garanties claires » qui « peuvent être uniquement le résultat d’un ordre de Washington » au président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour arriver à un accord sur la navigation commerciale en mer Noire, selon l’AFP. En outre, le chef de la diplomatie russe aurait demandé que personne n’essaie « d’écarter » la Russie du marché mondial des engrais et des céréales, en référence aux sanctions occidentales.


Par La rédaction

Guerre commerciale : Bruxelles propose de répondre aux droits américains, l’agriculture visée

Alors que les taxes américaines sur les importations d’acier et d’aluminium sont entrées en application, l’UE a décidé de répliquer. En marge de la plénière de Strasbourg du 12 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a présenté les rétorsions européennes pour un montant total de 22,5 milliards d’euros (Md€). En plus des mesures de rééquilibrage de 2018 (4,5 Md€), Bruxelles prévoit un nouveau paquet de sanctions d’environ 18 Md€ qui pourrait concerner certains produits agroalimentaires américains comme les volailles, la viande bovine, les produits laitiers et, surtout, le soja. Ces nouvelles mesures, qui doivent encore faire l’objet de discussions, pourraient être mises en place d’ici mi-avril. Dans l’intervalle, l’UE souhaite maintenir un dialogue avec Washington pour trouver une solution pérenne.

Source Agra


Par La rédaction

Guerre commerciale : la riposte chinoise sur les produits agricoles entre en vigueur

Décidés en représailles à un dernier décret de Donald Trump visant Pékin, de nouveaux droits de douane chinois doivent s’appliquer à partir de ce lundi 9 mars sur tout un éventail de produits agricoles américains. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président des Etats-Unis a annoncé une série de droits de douane à l’égard de ses principaux partenaires commerciaux, parmi lesquels la Chine, le Canada et le Mexique. Après avoir imposé des droits de douane supplémentaires de 10% à l’encontre de tous les produits chinois, Donald Trump a décidé le 3 mars de les porter à 20%. «Fortement mécontente», la Chine a riposté dans la foulée, en annonçant des taxes du même type contre des produits issus de l’agriculture américaine, et ce à compter de lundi. Poulet, blé, maïs et coton entrant en Chine seront davantage taxés (15%) que sorgho, soja, porc, boeuf, produits de la mer, fruits, légumes et produits laitiers (10%). Des experts estiment que cette réaction chinoise vise la base électorale du milliardaire républicain, tout en restant suffisamment modérée pour rendre encore possible un accord commercial.

Source Agra


Par Elisa Llop

Lait : les produits d’entrée de gamme en première ligne en cas de taxes aux USA

Alors que le président Trump menace d’instaurer des taxes sur certains produits importés aux Etats-Unis à partir du 2 avril, l’industrie laitière française s’inquiète des répercussions à venir en cas de passage à l’acte. La France a exporté vers les USA pour 350 M€ de produits laitiers en 2024, un chiffre en hausse régulière, mais l’instauration de droits de douane de 25% (comme entre 1999 et 2001) pourrait enrayer cette trajectoire. « Les fromages d’entrée de gamme comme l’emmental, mais aussi l’ultra-frais, le beurre et la caséine pourraient être les plus touchés, prévient François Xavier Huard, président de la Fnil (industriels), tandis que les produits à haute valeur ajoutée, comme les AOP, s’adressant à des clients plus aisés, pourraient être moins concernés ». Selon lui, les marges de manœuvres sont limitées : trouver des marchés de report comme l’Amérique du Sud ou d’autres pays européens, mais il faut que les produits soient compétitifs, ce qui n’est pas toujours le cas, ou produire sur place, ce qui est réservé à peu d’opérateurs et possible seulement pour certains produits. La Fnil craint que plusieurs marchés se ferment à l’image de l’Algérie, et potentiellement des USA et de la Chine, ce qui entraînerait une réduction de la collecte pour les producteurs de lait.

Source: AGRA