Mot-clé : Tir dérogatoire

Par Agra

Loup : l’arrêté sur les tirs pour les éleveurs bovins attendu « avant l’été »

L’arrêté permettant d’accorder aux éleveurs bovins des dérogations de tirs contre le loup devrait être disponible « d’ici l’été », a indiqué la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes (coordinatrice du Plan national loup) le 16 mai. Le sujet a été abordé en Groupe national loup le même jour, d’après un communiqué. « L’arrêté est prêt, mais pas encore signé », indique Claude Font, le secrétaire général de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA), qui a participé à la réunion. Selon lui, deux étapes doivent encore être franchies : un avis du CNPN (Conseil national de la protection de la nature) et une consultation publique. Le texte doit permettre d’octroyer des tirs de défense simple aux éleveurs bovins « dans les mêmes conditions » que leurs collègues ovins, comme le demandent notamment les syndicats majoritaires sur le plateau de Millevaches. En vertu d’un arrêté interministériel du 7 février 2025, les élevages bovins prédatés peuvent bénéficier de dérogations de tirs sans avoir mis en place de moyens de protection classiques, mais « sous réserve de démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité » face au loup. « Le ministère voulait trois mesures [de réduction de vulnérabilité] et nous en demandons une seule », explique M. Font, évoquant aussi un dissensus sur le périmètre (au lot d’animaux ou au troupeau).


Par La rédaction

Loup : les conditions de tir des éleveurs bovins précisées dans un arrêté

Un arrêté publié le 8 février au Journal officiel précise les conditions dans lesquelles les éleveurs de bovins peuvent demander des tirs dérogatoires contre les loups, dont la présence s’est étendue en France. Selon les précisions du ministère de la Transition écologique à l’AFP, les éleveurs de troupeaux bovins et/ou équins pourront bénéficier de dérogations préfectorales de tir du loup sous conditions, si leur troupeau a subi au moins une prédation par le loup dans les 12 derniers mois. Le texte précise que l’octroi de ces dérogations se fait «sous réserve de démarches engagées (par les éleveurs, NDLR) en matière de réduction de vulnérabilité attestées par le préfet», comme l’installation de clôture par exemple. L’arrêté «clarifie la manière dont les éleveurs bovins et équins peuvent accéder à des tirs dérogatoires lorsqu’ils sont victimes d’une attaque du fait de l’augmentation de la population de loups et de leur plus grande présence sur le territoire», a-t-on expliqué. «En raison des difficultés de protection des troupeaux bovins et équins, l’accès à des autorisations de tir pour ces éleveurs est fortement limité et a donné lieu à de nombreux contentieux témoignant de la fragilité du cadre juridique» qui prévalait jusqu’alors, a expliqué le ministère.