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Par Agra

Siqo : augmentation des coûts de certification, la DGCCRF interpelée par l’Assemblée

Dans un récent courrier, le député socialiste Dominique Potier a demandé à Aurélie Trouvé, présidente de la commission des affaires économiques, que la DGCCRF soit saisie sur la question de la «hausse importante des coûts de certification» pesant sur les IG, IGP et AOP, rapporte le média Contexte. Cette demande va être relayée par la députée LFI, indique-t-elle à Agra presse. Objectif : savoir si cette hausse «est justifiée ou si elle relève d’un abus dans les pratiques commerciales de ces organismes certificateurs», selon le courrier de Dominique Potier. «Depuis la sortie du Covid-19, les frais de certification se sont envolés à cause du coût des salaires et des déplacements», atteste Hubert Dubien, président du Cnaol (AOP laitières). Avec de très grands écarts en fonction des ODG qui peuvent devoir payer de 5 à 300 €/tonne le coût de certification. Une situation très critique pour les petites AOP, notamment fermières, pour qui les frais sont plus élevés. «Nous avons eu une fin de non-recevoir de la part de la ministre de l’agriculture pour une prise en charge de ces frais, donc nous recherchons des solutions alternatives», poursuit-il. Parmi les pistes explorées : une dématérialisation de certaines étapes de la certification pour faire baisser le coût facturé par les organismes certificateurs.

Source Agra


Par Eva DZ

Siqo : les ODG pourront intégrer des innovations aux cahiers des charges à titre expérimental

Le comité national des AOP laitières, agroalimentaires et forestières, réuni les 20 et 21 novembre, a adopté une directive permettant «d’introduire un dispositif d’évaluation des innovations (DEI) dans les cahiers des charges», informe un communiqué de l’Inao (institut national de l’origine et de la qualité). Cette directive s’inspire de celle précédemment adoptée par le secteur viticole. «Ce dispositif constitue un nouvel outil à disposition des ODG (organismes de défense et de gestion, NDLR), à côté des modifications des cahiers des charges et des expérimentations qui peuvent être menées hors cahier des charges», explique le communiqué. «Ce dispositif permettra aux ODG de tester des innovations répondant à des enjeux contemporains», précise à Agra Presse, la responsable du pôle «produits agricoles et agroalimentaires» de l’Inao, Alexandra Ognov.

Parmi ces enjeux, l’Inao cite «l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets», «la préservation de la biodiversité» ou encore «le bien-être animal». Les sujets du «renouvellement des actifs» et de la «transmission des savoir-faire» pourront également être explorés. Sans oublier celui de la «qualité sanitaire des produits».