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Par eva dz

Elevage : la part du marché de la restauration va grimper d’ici 2033

Selon une étude prospective de l’élevage dans 10 ans, présentée au Space par Abcis et le Crédit Agricole, la part de consommation en restauration de chaque production animale va croître d’ici 2033, au risque de favoriser les importations. Cette part (versus grande distribution) progresserait entre 2023 et 2033 pour chaque filière : en poulet (de 34 à 39%), en porc (de 15 à 18%), en bœuf (de 27 à 31%) et en lait (de 13 à 15%). L’Abcis, société de conseil fondée par trois instituts en bovins, porc, volailles (Idele, Ifip, Itavi), prévoit une forte progression de la consommation de produits avicoles, en particulier poulet et œufs, aux dépens des viandes de porc et bovine, grâce à la restauration. Elle prend le parti de considérer que la production pourra se développer. Aussi, le taux d’auto-approvisionnement (production/consommation) du poulet se stabilise-t-il. Celui de l’œuf suivrait un pente douce accidentée en 2026 par les distributeurs qui ne commanderaient plus d’œufs de poules élevées en cages (les cages disparaîtraient effectivement en 2031). La Bretagne y perdrait une part de production.

La rédaction


Par eva dz

Restauration de la nature : le texte publié, place à l’élaboration des plans nationaux

La loi européenne sur la restauration de la nature a été publiée, le 29 juillet, au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur le 18 août. Ce texte qui a fait l’objet d’intenses discussions prévoit la restauration d’au moins 20 % des zones terrestres et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050, y compris les écosystèmes agricoles. Les États membres devront présenter des plans nationaux de restauration d’ici deux ans à la Commission européenne. Pour les écosystèmes agricoles, il faudra obtenir des tendances à la hausse pour des indicateurs comme les papillons des prairies, la part des terres agricoles présentant des caractéristiques paysagères à forte diversité, les stocks de carbone organique dans les sols, les pollinisateurs ou les oiseaux des milieux agricoles. Les texte impose aussi la restauration des tourbières mais avec des dérogations pour les agriculteurs. Une question reste en suspens : le financement qui inquiète particulièrement les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca). «L’élaboration des plans nationaux de restauration ne devrait pas entraîner d’obligation pour les États membres de reprogrammer un financement au titre de la PAC», précise toutefois le règlement.

La rédaction


Par eva dz

Restauration collective/Egalim : le gouvernement veut mieux «faire connaitre les obligations»

À l’occasion de la «conférence des solutions», le 2 avril, par le ministère de l’agriculture (Masa), le gouvernement veut rappeler les collectivités et les entreprises de restauration collective à leurs obligations pour atteindre les objectifs fixés par les lois Egalim et Climat (50% de produits durables et de qualité dont 20% de bio). «Il y a enjeu majeur à faire connaître ces obligations qui ne sont pas forcément bien connues ou perçues par l’ensemble des acteurs», souligne le MASA.

La ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher planche sur une «charte» pour que les «principales sociétés de restauration collective» et les «grandes entreprises» s’engagent à renseigner leurs données sur la plateforme «Ma cantine» et prennent «des engagements vis-à-vis du monde agricole». Un groupe de travail spécifique au médico-social, «encore très en retard», sera lancé dans le cadre du Conseil national de la restauration collective.

La ministre déléguée chargée des collectivités territoriales, Dominique Faure, interviendra lors de la conférence pour lancer «un appel aux collectivités» afin que celles-ci «prennent leurs responsabilités». L’enjeu, indique le Masa, est de «redonner de la valeur à l’alimentation». Le prix d’un repas en restauration collective est généralement «compris entre 2 et 3 euros». «Tant que nous ne ferons pas sauter ce plafond de verre nous ne pourrons pas atteindre les objectifs Egalim», affirme l’entourage du ministre.

La rédaction