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Aveyron | Par eva dz

INRAe : un suivi pour mesurer la qualité des sols

L’INRAe d’Orléans a mis en place un suivi de la qualité des sols dans toutes les régions de France. Une équipe de chercheurs était en Aveyron cet automne pour suivre les mesures relevées en 2007. Un suivi sur un temps long décrypté par Claude Jolivet qui coordonne ce projet. L’INRAe d’Orléans coordonne un projet de suivi de la qualité des sols sur l’ensemble du territoire national en vue d’améliorer la…


Par eva dz

Ministère de l’agriculture : légère baisse du budget pour 2025, après une forte hausse l’an passé

Après avoir augmenté d’un tiers sur l’année 2024, à 4,7 milliards d’euros (Md€), en loi de finances initiale, les crédits affectés à la mission Afaar (agriculture, forêt) pourraient reculer à 4,43 Md€ (-6%) l’an prochain, selon les documents de présentation du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 diffusés le 10 octobre. La baisse touche les principaux postes de la mission, à l’exception du TO-DE (saisonniers), dont le budget est annoncé en hausse de 25,5 millions d’euros (M€). Le contenu de ces baisses de dépenses n’est pas précisé. Le ministère de l’agriculture confirme toutefois une tendance à la baisse dans les engagements liés à la planification écologique, sans préciser les mesures visées.

Le ministère de l’agriculture lui-même ne subira pas de réduction d’effectifs, mais ses opérateurs oui, de 101 équivalents temps-plein (ETP), soit une baisse d’1,1% sur l’ensemble de leurs effectifs. Les baisses devraient toucher l’office national de la forêt (ONF) précise le ministère de l’agriculture. Tous ministères confondus, le gouvernement prévoit une baisse de la dépense publique de 0,1%, dont 1,1% dans les administrations publiques centrales (État et opérateurs de l’État).

De son côté, le budget de l’enseignement technique agricole augmente de 41 M€, à 1,73 Md€. À l’inverse, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole baisse de 12 M€, à 431 M€.

La rédaction


Par eva dz

Philippe Mauguin proposé par l’Élysée pour un 3e mandat à la tête de l’Inrae

Après avoir annoncé au personnel le 24 mai qu’il briguait un troisième mandat à la tête de l’Inrae, Philippe Mauguin vient d’obtenir l’assentiment du Président de la République et du Premier ministre. Dans un communiqué paru le 2 octobre, l’Élysée annonce qu’Emmanuel Macron «envisage, sur proposition du Premier ministre, de renouveler Philippe Mauguin, en qualité de président-directeur général de l’Inrae». Charge désormais au Parlement d’examiner sa candidature, après une série d’auditions. La nomination du nouveau p.-d.g. intervient in fine par décret du président de la République.

En 2016, Philippe Mauguin s’était présenté pour la première fois à la présidence de l’Inrae, alors qu’il était directeur du cabinet du ministre de l’agriculture d’alors, Stéphane Le Foll. Il avait affronté François Houllier, président de l’Inrae depuis 2012, qui souhaitait se présenter à un second mandat. «Ma candidature s’inscrit dans la continuité (…), mais aussi dans la volonté de répondre à de nouveaux défis et d’accompagner les évolutions de notre écosystème», avait écrit Philippe Mauguin dans sa lettre envoyée au personnel de l’Inrae le 24 mai. Et d’expliquer que, «tout en continuant à produire des travaux de recherche fondamentale et appliquée au meilleur niveau international», il souhaite voir l’Inrae «accélérer le transfert de ses résultats, accroître son appui aux politiques publiques, et ainsi que sa contribution aux solutions en direction des agriculteurs et des parties prenantes».

La rédaction


Par eva dz

Nutri-score : le nouvel algorithme pertinent pour prévenir les maladies cardiovasculaires

Une étude de l’Inserm (recherche médicale), publiée le 11 septembre dans la revue scientifique The Lancet Regional Health-Europe, conclut à la pertinence du nouvel algorithme du Nutri-score, qui doit entrer en vigueur en 2024, pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Cette étude a été conduite «dans une large population répartie dans sept pays d’Europe», dont la France, indique un communiqué de l’Inserm. Les résultats montrent que «les participants qui consomment en moyenne plus d’aliments moins bien notés sur l’échelle du Nutri-score, reflétant une moins bonne qualité nutritionnelle, présentaient un risque accru de maladies cardiovasculaires et en particulier d’infarctus du myocarde et d’AVC», explique l’Inserm, qui a développé le Nutri-score. Le logo d’affichage simplifié est désormais piloté par un comité scientifique international. «Ces résultats fournissent des éléments clés pour soutenir l’adoption du Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire en Europe», explique Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, dans le communiqué. L’affichage est aujourd’hui volontaire. Depuis l’annonce de la révision de l’algorithme, plusieurs industriels se sont retirés du Nutri-score, dont Bjorg dès novembre 2023 et récemment Danone pour ses yaourts à boire.

La rédaction


National | Par Didier Bouville

Recherche : les avancées de l’agriculture que permettra l’ADN de synthèse

(Photo DR)L'ADN de synthèse permettra de faire progresser l'agriculture dans les domaines de la génétique (amélioration des plantes), de l'agroalimentaire avec les bactéries et les levures, et des engrais avec des bactéries synthétisant l'azote de l'air.C'est l'une des applications des NGS, les New generation sequencing (Nouvelles techniques de séquençage), qui permettent de fabriquer des gènes à partir d'azote et non d'en transférer ou d'en modifier l'expression, a indiqué Emily Leproust,…